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Aya Nakamura vit un drôle d'ascenseur émotionnel depuis plusieurs jours. Côté professionnel, la chanteuse est aux anges : son nouvel album "DNK", emmené par le single "Baby", entre directement numéro un du Top Albums cette semaine, avec 15.800 ventes comptabilisées. Une première dans sa carrière ! Hélas pour la star, qui remplira trois Bercy au mois de mai, sa vie personnelle s'avère plus mouvementée. La veille de la sortie de son disque, la chanteuse a été convoquée au tribunal de Bobigny avec son ancien compagnon Vladimir Boudnikoff pour être jugés pour violences réciproques. Tous deux présents à l'audience, ils ont dépeint la nuit de leur rupture, entre insultes, « griffures » et menaces avec une arme factice. Des peines d'amende ont été requises contre les deux parties, et la décision sera connue le 23 février. Mais cette affaire n'est pas la seule épine dans le pied d'Aya Nakamura : l'artiste est depuis peu victime de chantage à la sextape.

Deux tablettes dérobées

D'après les informations du JDD, un ou plusieurs individus se sont introduits par effraction au domicile de l'interprète de "Daddy", situé en banlieue parisienne, le 27 décembre dernier, nouvel épisode d'une série noire de cambriolages frappant la musicienne depuis qu'elle a accédé à la notoriété avec son tube "Djadja". Durant ce larcin, près de 200.000 euros de butin, comprenant « divers objets et vêtements de luxe » et de l'argent en liquide, auraient été dérobés selon la popstar, qui ne s'est pas tout de suite rendue compte que deux tablettes numériques avaient également disparu. C'est sur ces appareils que des vidéos intimes étaient conservées.

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Dans la plainte qu'elle a déposée au commissariat de Chelles (Seine-et-Marne), Aya Nakamura a fait état d'un appel reçu le 20 janvier durant lequel un homme s'est montré menaçant. Il lui aurait décrit le contenu de certaines vidéos en sa possession avant de lui réclamer 250.000 euros en échange de son silence et de la non-divulgation des images sur les réseaux sociaux. Des menaces qu'il aurait réitérées à plusieurs reprises durant d'autres discussions téléphoniques. Son témoignage a déclenché l'ouverture d'une enquête pour des faits de "vol par effraction" et "chantage" selon le procureur de la République de Meaux, Jean-Baptiste Bladier. Les investigations vont être menées par le service de police judiciaire de Meaux. « L'enquête démarre à peine. Diverses vérifications sont en cours. Aya Nakamura n'est pas venue aussitôt déposer plainte après son cambriolage. Peut-être ne voulait-elle pas ébruiter le fait d'avoir été victime d'un vol. En revanche, quand elle a reçu ces menaces sans équivoque, elle a décidé de ne pas en rester là » indique au JDD une source porche du dossier. Sollicitée, l'avocate de la chanteuse a déclaré n'avoir « aucun commentaire à faire sur cette affaire ».