Crédits photo : Pochette de l'album
On ne parle plus que de ça depuis une semaine : le démarrage époustouflant de "Mon pays c'est l'amour", 51ème album de Johnny Hallyday et premier à titre posthume. S'il était très attendu, le projet emmené par "J'en parlerais au diable" a battu tous les records de ventes et ce, en l'espace d'une semaine. Déjà même avant sa sortie, l'album était certifié disque de platine en raison des 100.000 précommandes effectuées en amont. Et les premiers chiffres, introduits par une mise en place inédite de 800.000 exemplaires, ont été tout simplement historiques : 300.000 copies vendues en 24 heures, 630.000 pour le premier week-end et un total de 780.000 exemplaires sur la première semaine. « Il s'agit d'un record absolu dans l'histoire du disque français » pour Thierry Chassagne, président de Warner Music France. Celui-ci vient d'annoncer que, pour répondre à la demande nationale, va être relancé en urgence la fabrication de « 700.000 nouveaux disques » ainsi que de nombreux vinyles. Ces derniers devraient atteindre le rayon des disquaires d'ici la mi-novembre.

Johnny plus fort que Drake !

Au-delà de l'incroyable hommage populaire rendu au Taulier depuis son décès, ces incroyables scores sont surtout la preuve d'un chiffre inédit dans une industrie où les revenus du streaming sont désormais plus bénéfiques que ceux des ventes physiques. Et même les médias étrangers évoquent le phénomène : le Taulier fait ainsi mieux que Drake, qui avait démarré avec 732.000 exemplaires de "Scorpion" en une semaine aux Etats-Unis, dans un pays cinq fois moins peuplé. Face à cet immense succès, beaucoup de magasins ont rapidement été en rupture de stock, autant pour les CD que l'édition vinyle dont les 25.000 copies disponibles se sont vendues en quelques heures, affichant depuis un prix hallucinant sur les sites de reventes. Au total, ce sont donc 1,5 million de copies de l'album qui seront édités. Et nul doute qu'à l'approche des fêtes de fin d'année, tous les exemplaires trouveront rapidement preneurs. De là à mettre en place une troisième vague de fabrication ?