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Laura Smet tient en haleine les téléspectateurs de France 2 depuis la rentrée grâce à la série "Surface", dans laquelle elle donne la réplique à Tomer Sisley. Dans cette fiction policière adaptée du roman d'Olivier Norek, l'actrice de 41 ans incarne la capitaine de police Noémie Chastain, qui se retrouve plongée dans une affaire de disparition remontant à plus de 20 ans. « Je ne pourrais pas faire quelque chose de complètement éloigné de moi » indique sur France Inter la comédienne, affublée pour les besoins du rôle d'une large cicatrice au visage. « Cette cicatrice, je l'aime beaucoup, elle m'a aidée à entrer tous les matins dans le personnage de Noémie, et surtout, à en sortir le soir » assure celle qu'on a récemment vue dans un clip de Pascal Obispo en hommage à son père Johnny Hallyday.
Clerc, Smet ou Hallyday ?
Justement, alors que le nom de Laura Smet s'affiche en grand sur les affiches consacrées à la série, Sonia Devillers a questionné l'actrice sur un sujet qui a sans doute déjà effleuré l'esprit des Français : pourquoi ne s'appelle-t-elle pas Laura Hallyday ? Fille de l'illustre rockeur disparu en 2017, qui lui avait dédié la chanson "Laura" en 1986, la star a choisi une voie différente de celle de son demi-frère David ou de ses demi-soeurs Jade et Joy en n'adoptant pas le nom de scène de Johnny Hallyday. Pour quelle raison ? « Parce que je me suis toujours appelée Laura Smet depuis que je suis née » explique-t-elle, en indiquant que cette décision a été prise par sa mère, l'actrice Nathalie Baye : « Quand je suis allée à l'école, ma mère a tenu à ce que je garde le vrai nom de mon père. C'est Jean-Philippe Smet, donc j'ai gardé Smet ».
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En réalité, l'histoire est un peu compliquée que cela. À sa naissance, Jean-Philippe porte le nom de sa mère, Huguette Clerc, car il n'est pas reconnu par son père qui les quitte rapidement. Un an et trois mois après sa naissance, Léon Smet accepte finalement d'effectuer une reconnaissance en paternité et le futur chanteur est rebaptisé Jean-Philippe Smet. Mais la blessure causée par ce cocon familial éclaté aura des conséquences sur le long terme dans la vie intime du musicien. Lorsque la fille de sa tante, Desta Mar, rencontre en 1949 le danseur américain Lee Halliday, celui qui est fasciné par l'Amérique trouve un père de substitution. C'est lui qui commence à le surnommer Johnny, lui fait découvrir les grands vedettes américaines comme Elvis Presley et devient son premier mentor et agent artistique. Lorsqu'il opte pour un nom de scène, Jean-Philippe choisit donc Johnny Hallyday. Et le reste appartient à l'histoire...
"Pour moi, c'était très naturel"
Cet historique, Sonia Devillers l'a rappelé à Laura Smet en précisant que Johnny ne n'est pas toujours appelé Smet à l'état civil. « Oui, c'est vrai, mais ça a toujours été Jean-Philippe Smet » a confié l'actrice, citant ce que l'idole des jeunes chantait en 1969 dans le titre "Je suis né dans la rue" : « Vous me connaissez mieux sous le nom de Johnny Hallyday, mais je suis né Jean-Philippe Smet ». « Pour moi, c'était très naturel de rester avec mon nom. Déjà, je ne suis pas chanteuse. Hallyday, je pense que c'est un nom de scène » estime Laura Smet. Et la comédienne de révéler une anecdote amusante concernant son nom de famille : « Je me rappelle que ma mère me disait "Tu t'appelles Smet" et j'avais compris "Spet". J'ai pleuré en disant : "Je ne veux pas m'appeler Spet !" ».