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Soolking n'en finit plus d'aligner les tubes. Révélé il y a trois ans avec "Guérilla" et "Dalida", le rappeur et chanteur algérien a explosé en 2019 avec "Zemër" feat. Dhurata Dora, dont le clip dépasse les 530 millions de vues sur YouTube, et inonde aujourd'hui les ondes avec ses morceaux fédérateurs comme "Melegim" avec Dadju (single de diamant), "Rockstar", "La Kichta" avec Heuss L'Enfoiré ou "Isabella", extrait de la compilation "Art de rue". Récompensé d'un NRJ Music Award lors de la cérémonie début décembre, l'artiste de 31 ans enchaîne les collaborations à la vitesse grand V, avec ses confrères rappeurs Jul, SCH, Gambi et 13 Block mais aussi des chanteurs populaires comme Cheb Mami, Louane et Kendji Girac, qu'il accompagne sur leurs albums "Joie de vivre" et "Mi Vida". En interview pour Pure Charts, Soolking se dit fier d'avoir réussi à amener sa culture orientale sur les radios hexagonales : « Elle fait partie de mon ADN musical et mon ADN tout court. J'ai grandi dans ça, c'est la musique que j'ai écouté toute ma vie ça restera toujours. C'est influencé par beaucoup d'artistes que j'ai écouté ».

"Oh, nari, nari, nari, ne"

Parmi eux ? Ceux que l'on retrouve sur la pochette de son dernier album "Vintage" - certifié d'or et écoulé à plus de 70.000 exemplaires - comme Bob Marley, 2Pac, Michael Jackson, Notorious BIG ou Cheb Hasni. « Ce sont des artistes qui m'ont grave influencé, ce sont des putains de légendes de la musique. Est-ce que c'est par nostalgie ? Peut-être un peu, je ne sais pas. (...) Je suis un nostalgique qui reste très futuriste dans sa musique. J'aime bien faire des recherches, évoluer » décrypte celui qui vient de lancer le collectif Unité avec Dadju, Imen Es et Hatik afin d'aider les personnes en situation précaire.

Pour promouvoir son disque, Soolking mise dès à présent sur "Jennifer Remix", nouvelle version de son duo avec le rappeur italo-tunisien Ghali sur lequel il partage le micro avec une équipe de choc composée de Lynda, Heuss L'enfoiré, L'Algérino et Franglish. Tous les cinq se retrouvent dans l'antre du Casino de Paris pour ce clip bling-bling sous le feu des projecteurs, où l'on découvre l'histoire sous haute tension derrière le morceau, celle d'un couple qui se déchire. « Mon bébé, ich liebe dich, wallah » lance Soolking, qui sort ses belles paroles pour tenter de reconquérir sa Jennifer peu réceptive : « Piccola, j'suis pas ta petite piccola ». Un peu d'oriental, une pointe de reggaeton, et vous obtenez de la graine de tube !