
Johnny Hallyday fêtera demain ses 69 ans. Un anniversaire qu'il fêtera avec ses fans puisqu'il débute ce vendredi sa série de trois concerts au Stade de France, à Saint-Denis près de Paris. Un retour - dans l'arène sportive qu'il connaît bien - qui marque l'apogée de sa tournée "Jamais seul", en forme de renaissance après ses ennuis de santé.
Après des ventes décevantes de son dernier album, c'est sa tournée qui ne se remplit pas aussi bien qu'espéré. « Sur la cinquantaine de dates de la tournée, la plupart n'affichent pas complet. Plus symbolique, les trois dates dans un Stade de France que Johnny Hallyday avait rempli sans difficultés en 2009 (avec près de 230.000 spectateurs au total), ne devraient cette fois pas afficher complet », précise l'AFP dans une dépêche aujourd'hui. Avec une scène plus grande qu'en 2009, Johnny se produira devant 160.000 personnes en trois jours au lieu de 180.000 espérés.
Johnny Hallyday doit donc faire face à une petite crise. Crise que son nouveau producteur Gilbert Coullier ne voit pas. Dans un entretien à l'AFP, celui qui produit aussi Céline Dion en France monte au créneau pour défendre son artiste et démentir que les billets ont été vendus à des prix bradés. « Seuls 5% des billets ont été vendus (via des offres promotionnelles, NDLR) et uniquement sur les places debout. Tout ça est un peu exagéré. Quand ça ne s'adresse qu'à 5% des spectateurs, on ne peut pas parler de bradage », se défend Gilbert Coullier.
Le producteur tacle au passage les stars américaines (produites par Live Nation) qui sont attendues au Stade ces prochaines semaines. « Quel artiste français peut se prévaloir de faire 150.000 places payantes à Paris ? Quand on voit que Madonna ou Lady Gaga peinent à remplir un seul Stade de France, c'est un exploit », ajoute-t-il.
Au total, la tournée de Johnny devrait attirer 700.000 spectateurs. « Il fallait qu'on fasse 70% de remplissage pour ne rien perdre. On les a déjà. La tournée sera amortie sans problème. Il n'y aura pas de déficit », assure Gilbert Coullier qui pense qu'il « paye » également « un album ("Jamais Seul", NDLR) qui n'a pas rencontré le succès escompté. »