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« Who run the world » ? Vous commencez à connaître la rengaine... Si Beyoncé vient d'être élue la célébrité la plus puissante du monde par le magazine "Forbes", elle reste surtout la reine incontestée des charts. Et du marketing ! En choisissant de publier à la surprise générale son cinquième album sur iTunes, le 13 décembre 2013, la diva américaine a fait pleuvoir les records. Ce projet audacieux et artistiquement abouti, décrit par la chanteuse comme un « album visuel » de 17 clips, a pris d'assaut les charts américains dès sa sortie et a signé le meilleur démarrage de sa carrière, avec 617.213 téléchargements au compteur... en seulement trois jours. Mieux : un mois plus tard, il dépassait déjà les ventes de "4" et comptait 1,43 million d'adeptes aux États-Unis. Des chiffres étourdissants !

Visionnez le clip "Pretty Hurts" de Beyoncé :

2 millions de fans américains

Une fois la frénésie retombée autour de ce coup de poker, "BEYONCE" a continué de s'écouler à un rythme plus tranquille mais soutenu, défendu successivement dans les médias par les singles "Drunk in Love", "XO", "Partition" et "Pretty Hurts". Si bien qu'il vient de franchir le cap fatidique des 2 millions d'exemplaires sur le sol américain ! Selon les statistiques fournies par Billboard, avec 4.000 unités supplémentaires au compteur la semaine passée, le disque affiche désormais 2.003.000 ventes. De quoi laisser Katy Perry et Lady Gaga sur le carreau : "Prism" et "Artpop" ont séduit 1,4 million et 715.000 fans, respectivement.

C'est la quatrième fois qu'un disque de Beyoncé atteint ce score impressionnant. Mais si la diva veut réitérer le succès de ses trois premiers albums solo, il va falloir accélérer la cadence. "Dangerously In Love" (2003), "B'Day" (2006) et "I Am…Sasha Fierce" (2008) se sont écoulés à 4,9 millions, 3,4 millions et 3,1 millions d'unités. En France, "BEYONCE" a conquis 80.000 mélomanes.