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jeudi 03 septembre 2015 18:00

"Wildest Dreams" : Taylor Swift accusée de promouvoir le colonialisme blanc dans son clip

Par Jonathan HAMARD | Rédacteur
Récompensée aux MTV Video Music Awards dimanche dernier pour le clip "Bad Blood", Taylor Swift est à présent la cible de critiques virulentes au sujet de son nouveau clip "Wildest Dreams".
Crédits photo : capture d'écran Pure Charts
Pour la première fois de sa carrière, Taylor Swift fait l'objet de très vives critiques. La chanteuse adorée des Américains ne fait plus l'unanimité depuis la mise en ligne lundi de son nouveau clip "Wildest Dreams", accusé de véhiculer une « image glamour » de l'Afrique coloniale. L'action de cette superbe vidéo se déroule effectivement sur le continent africain, durant l'âge d'or du cinéma hollywoodien. L'artiste y est entourée de l'acteur Scott Eastwood ("Invictus", "Fury") avec lequel elle partage l'affiche d'un film romantique à souhait et dont elle tombe éperdument amoureuse. Sauf qu'il n'y a quasiment aucune personne de couleur dans cette vidéo ! Outre-Atlantique, on parle alors d'« un cliché dérangeant ».

"La période était brutale et les traitements abusifs"


Les journalistes de la NPR (National Public Radio américaine) se disent « choqués » par cette « version glamour de l'Afrique coloniale fantasmée par les blancs », rappelant que « le colonialisme n'a jamais été ni romantique ni beau » : « la période était brutale et les traitements abusifs ». Dans un long plaidoyer, Vivian Rutabingwa et James Kassaga Arinaitwe ont insisté sur le fait que « de nombreux américains n'ont jamais eu de leçons sur l'histoire africaine » et qu'il ne faut « pas uniquement blâmer Taylor Swift », mais aussi « les personnes derrière cette vidéo qui auraient dû faire davantage de recherches ». « Ils auraient dû se demander comment allaient réagir les Africains. Taylor Swift a placé sa vidéo à une époque où les personnes qu'elle incarne avec son partenaire tuaient, déshumanisaient et traumatisaient des millions d'Africains » ont-ils conclu.

Le Huffington Post US a quant lui dénoncé : « Plutôt que de s'approprier une culture, Taylor Swift a opté pour l'option plus osée qui consiste tout simplement à incarner l'exploitation politique d'une région du monde et de son peuple ». Et le Daily Hot n'est pas plus tendre avec elle. La rédaction a publié : « Pour un clip qui se passe en Afrique, il est à peu près aussi blanc qu'un marché fermier du dimanche matin ».

"Le seul but était de raconter une relation tragique"'


Touché par ces critiques assassines, le réalisateur du clip "Wildest Dreams" Joseph Kahn (Muse, Shakira, Katy Perry...) a fait entendre sa voix. Il a expliqué que cette vidéo « ne traite aucunement du colonialisme » et qu'elle « présente une histoire d'amour sur un tournage en Afrique, en 1950 ». « Le seul but était de raconter une relation tragique avec une esthétique hollywoodienne » a-t-il ajouté, soulignant que le clip a été produit par une femme noire (Associated Press).

Joseph Kahn vole au secours d'une Taylor Swift murée dans le silence en rappelant à juste titre que cette dernière avait exprimé son souhait de reverser l'intégralité des bénéfices générés par le clip de "Wildest Dreams" à l'African Parks Foundation qui protège les animaux en voie de disparition et soutient financièrement le peuple d'Afrique. Et ce avant le scandale ! Suffisant pour calmer les ardeurs des détracteurs ? Quoi qu'il en soit, la vidéo a d'ores et déjà été vue près de 20 millions de fois en trois jours seulement...
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