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À la fin, il n'en restera... qu'une ! Émission la plus queer, chic et glamour proposée sur France Télévisions, "Drag Race France" signe son grand retour ce jeudi 10 juillet pour une édition "All Stars" mettant en vedette d'anciennes candidates emblématiques des trois premières saisons. Et pour pimenter la compétition, ce n'est plus l'animatrice en cheffe Nicky Doll mais les reines elles-mêmes qui vont s'éliminer semaine après semaine sous le regard d'un jury renouvelé suite au départ de Kiddy Smile. Si Daphné Burki rempile pour disséquer avec son oeil expert les fashion faux pas, le journaliste mode Loïc Prigent et la star de la pop française Shy'm débarquent à la table des jurés. « Ma participation en guest durant la saison 1 a été assez incroyable, c'était assez bouleversant. On a envie de rester, on a envie de suivre leur évolution, on a envie de pouvoir rester plus longtemps dans cette aventure finalement ! Donc quand ils m'ont proposé de pouvoir faire partie de cette étape, j'ai dit oui tout de suite » révèle Shy'm au micro de Purecharts.
"C'était plus du spectacle que du pur jugement"
Et Shy'm le promet : cette édition "All Stars" ne ressemblera à aucune autre. « Vous n'êtes pas prêts. Je n'étais pas prête. (Rires) Je crois que même Daphné et Nicky, qui étaient plus habituées à cet environnement, n'étaient pas prêtes. C'est effectivement assez fou le chemin que les reines ont parcouru entre leur première et leur deuxième participation ! Elles arrivent sur cette nouvelle saison alors qu'elles sont, pour la plupart, au sommet de leur art et ça a été assez compliqué de devoir presque établir un classement » admet l'interprète de "Givré", frappée par « le niveau d'une qualité incroyable » des 10 candidates, dont Piche, Kam Hugh ou Misty Phoenix : « C'était plus du spectacle que du pur jugement, je dois reconnaître ».
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"Cette pluralité, c'est ça aussi la France"
À bien considérer le parcours de Shy'm, on peut dresser un certain nombre de parallèles entre son métier de chanteuse et l'art du drag. Après tout, Shy'm n'est-elle pas l'alter ego scénique de Tamara Marthe ? « C'est peut-être pour ça que je me suis sentie aussi à l'aise de pouvoir m'exprimer sur les prestations des candidates. Il y a une connaissance de la scène, la façon dont il faut l'occuper, une connaissance de son corps, de son personnage aussi. Il y a du lip sync. Même si c'est du playback, c'est un exercice qui est extrêmement difficile de pouvoir faire croire qu'on chante pour de vrai, de pouvoir incarner une chanson sans l'interpréter avec sa voix » analyse celle qui prépare les célébrations de ses 20 ans de carrière : « Dans la vie, je suis un peu plus discrète, beaucoup plus discrète même ! Grâce à la musique, je me suis autorisée énormément de libertés. Sur scène, c'est comme si je m'étais créé mon personnage à moi comme peut le faire une drag ».
Shy'm savoure d'ailleurs le lien privilégié qui l'unit à la communauté LGBTQIA+, qui lui est fidèle depuis ses débuts. « J'ai toujours été proche des gays, des hétéros, des bis, des blancs, des chinois, des noirs, j'ai toujours été entourée de tout le monde, de l'humain en général avec un grand H » souligne la chanteuse, ravie de compter dans sa discographie un hymne pour tous avec "Et alors" : « Pour moi, c'était une façon de dire : on est tous différents, on a tous des orientations sexuelles différentes, on vient d'origines différentes mais que c'est bon justement cette pluralité ! C'est ça aussi la France ».