Crédits photo : Laurent VU / TF1
Un chiffre malheur ou porte-bonheur ? Depuis février, "The Voice" a entamé sa 13ème saison sur TF1. Avec le retour de MIKA dans le rôle de coach aux côtés de Bigflo & Oli, Vianney et Zazie, le public peut savourer chaque semaine les auditions à l'aveugle. Et quelques candidats se détachent déjà du lot, comme Manuela ou Olema, ainsi que Vernis Rouge, autrice d'une reprise piano-voix du "Bande organisée" de Jul devenue virale sur les réseaux sociaux (12,3 millions de vues sur TikTok). Les cinq premiers épisodes ont rassemblé en moyenne 3,7 millions de téléspectateurs. Tous ravis de revoir le visage désormais indissociable de TF1 : celui de Nikos Aliagas, qui ne quitte pas les ondes après le succès de la "Star Academy" ou "La chanson secrète".

"Je ne vais pas faire celui qui..."

Invité le week-end dernier dans C l'hebdo pour faire la promotion de son livre "L'Esprit grec", le présentateur grec a été interrogé par la chroniqueuse Eva Roque sur une possible « lassitude à présenter ces formats » qui se répètent année après année. Et Nikos Alias de répondre du tac au tac : « Je ne vais pas faire celui qui dit : "Mais non, c'est génial". Evidemment, je connais le format par coeur. Mais l'époque change et les candidats qui passent ne sont jamais les mêmes... ». Pour lui, ce sont ces talents aux profils atypiques « qui changent le programme » et « donnent le ton ».

"Je connais le format "The Voice" par cœur mais l'époque change et les candidats ne sont jamais les mêmes ! Ce sont eux qui changent et donnent le ton au programme."@nikosaliagas dans #CLHebdo pic.twitter.com/Y5ir1xW9Bi

— C l’hebdo (@clhebdo5) March 9, 2024

Nikos Aliagas précise même que "The Voice" a pu changer les mentalités et permettre l'ouverture à de nouveaux styles : « Il y a encore quelques années, tu n'invitais pas naturellement sur un plateau de télévision, une émission de variétés, un garçon qui disait : "Voilà, je suis venu avec mon mari, mes enfants". Et qui chante avec des talons aiguilles rouges. Encore une fois, ce n'est pas accessoire. Ce n'est pas un alibi chez nous de dire : "On a aussi ça". C'est la réalité d'aujourd'hui. Il arrive et il a sa place chez nous ». Et l'animateur phare de TF1 de conclure : « En ce sens, on a aussi un petit rôle à jouer. Ce n'est pas un rôle moral, c'est peut-être un petit rôle éthique. Différence entre morale et éthique, il faut une vie pour le comprendre ». De belles paroles de la part de l'animateur, au coeur de l'actualité ces derniers mois à cause d'une tentative de cambriolage à son domicile, et qui a récemment quitté la présentation de "50' inside" sur TF1.