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Après sa descente aux enfers provoquée par une addiction à la cocaïne, Rose, rescapée, a décidé de mettre son histoire au service des autres en créant le podcast "Contre-addictions", destiné « aux gens qui se donnent du mal pour aller bien ». En compagnie d'un ou d'une invitée, elle s'y livre sans fard sur ses failles de femme et d'artiste, son parcours semé d'embûches et son combat, entre rechutes et quête de rédemption, pour apprendre à s'épanouir. Dans son dernier numéro, c'est sa collègue et amie Elodie Frégé qui a accepté de partager son expérience, elle dont la vie n'a pas été aussi flamboyante qu'on aurait pu le croire après son sacre à la "Star Academy" en 2003. La chanteuse, emportée dans un véritable tourbillon médiatique, a même frôlé le pire. « J'ai vécu ce truc d'être au bord, à l'agonie, de me dire :"J'ai 22 ans, je suis toute seule chez moi, personne n'est libre, je vais crever, je ne peux même pas appeler ma mère parce que j'ai trop de pudeur. Qu'est-ce qui me reste à boire ? Un fond de vodka, ben je vais mettre du sirop et de l'eau dedans. Est-ce que j'ai des cachets, quelque chose, pour partir, éviter d'être dans cette réalité, dans cette solitude d'avoir gagné cette émission et de me retrouver dans un appartement vide ?" » témoigne l'interprète de "La fin du bal" avec Cyril Mokaiesh.
"Vraiment, c'est terrible"
En proie à une détresse émotionnelle profonde, Elodie Frégé a cru « ne pas survivre à cette solitude grandiloquente » : « Cela m'a mise dans un trouble qui a fait que je me suis retrouvée dans ces situations où j'appelle les pompiers sinon je vais mourir. Je suis en tachycardie, j'ai eu envie de me foutre en l'air... Il y a vraiment eu des moments comme ça ». L'alcool a alors commencé à être une sorte de refuge pour l'artiste. Trop ? Après des années dans le métier, elle admet ne plus pouvoir se passer d'un petit rituel avant de monter sur scène. « J'ai une vraie addiction qui dure jusque là mais qui pour l'instant n'est pas un problème, ou alors je me voile la face, c'est que je ne peux pas monter sur scène sans boire. Ça, je pense que je ne l'ai jamais dit en interview ». La chanteuse assure pourtant ne pas avoir atteint un seuil critique... sans en être totalement convaincue. « C'est rien, ce sont deux verres, mais ce sont deux verres... Donc si j'avais énormément de succès et que j'avais des concerts tous les soirs, serais-je alcoolique ? Vraiment, c'est terrible ! » s'interroge-t-elle dans le podcast, cette discussion avec Rose semblant être le début d'une prise de conscience. Elle a toutefois précisé sur Instagram, après l'inquiétude d'un fan, qu'elle parlait d'un simple « rituel » et que « fort heureusement », elle « ne monte pas sur scène tous les jours ».
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Une dépendance à la cortisone ?
La consommation d'alcool n'est d'ailleurs pas la seule mauvaise habitude d'Elodie Frégé : elle a tendance à se soigner régulièrement, à petite dose, par un autre produit générant une forme de dépendance. « Dès que je sens que je suis un peu fatiguée, je prends de la cortisone. Parfois, je n'ai même pas la gorge fatiguée ni quoique ce soit, mais je vais prendre mon petit cachet de (...) 20 milligrammes, donc c'est rien » confie l'ancienne gagnante de la "Star Academy". Pourtant, les conséquences sur sa santé sont bien réelles, comme lui a rappelé Rose. Pour soulager ses inflammations, l'artiste a elle aussi « usé et abusé » de la cortisone. « Ça permet de chanter le soir-même, même si on est aphone. Malheureusement, on ne sent pas la douleur, donc on force sur les cordes vocales. Moi, j'ai fini avec des polypes assez graves, j'ai été opérée plusieurs fois. Et j'étais aphone tout le temps ! » a-t-elle alerté. Une conversation franche en forme de déclic ?