Abaca
David Guetta s'apprête à remplir son premier Stade de France en solo ! En effet, le DJ français donne rendez-vous au public le 13 juin 2026 pour clôturer en beauté sa tournée "The Monolith Show" avec un show XXL devant 80.000 spectateurs. L'occasion pour lui de faire danser les foules au son de ses tubes "Love Don't Let Me Go", "When Love Takes Over", "I'm Good (Blue)" ou "Titanium". « Un énorme défi » pour le producteur de 57 ans, comme il l'explique au Parisien : « Je suis assez peureux en fait. Pas pour mes sorties de disques mais pour mes lives. C'est pour ça que j'ai attendu aussi longtemps avant de faire le Stade de France. Mais j'ai joué au Vélodrome à Marseille en juin et j'ai vécu l'une des plus belles soirées de ma vie. C'était tellement extraordinaire, complet très rapidement, que l'on a lancé le Stade de France ».
"Le contexte social est compliqué"
Alors, à quoi peut-on s'attendre pour ce concert événement ? « Ça sera la plus grosse production de ma carrière. Il y aura sans doute des invités mais je veux que cela reste un show de DJ et pas un défilé de guests » explique David Guetta, qui a tenu à ce que les prix des places restent « abordables ». En effet, contrairement à The Weeknd ou System of a Down, les tarifs affichés ne dépassent pas les 105 euros. « On va être presque moitié moins cher que tous les artistes qui jouent au Stade de France [jusqu'à 222 euros pour The Weeknd, ndlr]. Je ne fais pas de politique, mais je vois que le contexte social est compliqué en ce moment » analyse le hitmaker, conscient des difficultés que vivent les Français : « Quand je viens ici, je sens une société qui est très déchirée. C'est assez dur pour pas mal de gens ».
Avec ce contexte, David Guetta est donc parvenu à maîtriser les prix de ses billets pour le Stade de France pour permettre au plus grand nombre de venir l'applaudir. « La musique leur permet d'oublier un peu leurs problèmes, leur stress et elle rassemble. Et je ne voulais donc pas un truc élitiste pour ce show » ajoute le DJ, qui va donc rogner sur son salaire. D'autant que les concerts sont devenus inabordables : « Je ne peux pas juger parce que je fais la même chose habituellement. Là, c'est juste parce que c'est Paris, c'est la France. Les artistes gagnent maintenant beaucoup moins d'argent avec les disques. Donc ils ont besoin de gagner leur vie avec les concerts. Les investissements des productions sont de plus en plus élevés. Et c'est une industrie, il faut l'assumer ».