Crédits photo : Montage Pure Charts / Bestimage
« Ce n'est pas mon ennemi juré, pas comme quand j'ai croisé Kaaris. Il n'y a pas d'histoire, il n'y a pas de guerre avec Vald ». Voilà ce qu'a clamé Booba au Parisien pour tenter de calmer les esprits après un week-end très tendu. Vendredi soir, dans les coulisses des Francofolies de la Rochelle, Booba et Vald n'ont cessé de se chercher par tweets interposés, avant que Vald et son équipe de gros bras ne se mettent devant l'entrée de la scène pour empêcher le Duc de Boulogne d'y accéder. Résultat, ce dernier est arrivé dans un van entouré d'un cordon de CRS et a commencé son concert avec 1h15 de retard. « Il a voulu faire une démonstration de force, empêcher Booba de chanter mais il a échoué » déclare-t-il après coup. Des propos que ne valident pas Vald. L'interprète de "Désaccordé" a publié un long message en story Instagram pour expliquer sa version des faits de l'incident.

"Il a eu trop peur qu'on lui saute dessus"

Et le rappeur de 30 ans assure s'être « juste protégé » contre les invectives de B2O. « Moi j'l'ai jamais menacé et j'ai pas cherché à lui faire un guet-apens. J'l'ai croisé deux fois, il a pas moufté et j'ai pas demandé à ce qu'on l'enc*le » écrit-il, rappelant que c'est au départ Booba qui l'a cherché sur les réseaux sociaux : « Depuis février, machin [Booba, ndlr] me dit "tu vas voir le 15 aux Francos, tu vas prendre une giffle aux OGM ouais faudra avoir la même énergie sur le terrain". Moi pas bagarreur, on me menace, j'me protège. (...) De base, il a une plus grosse équipe que moi. En plus, il fait carte blanche il ramène toute la terre. J'suis sensé faire quoi, me cacher dans le tourbus ? Espérer qu'on les croise surtout pas ? ».

Prise de parole de la part de @vald_ld suite aux événements des Francofolies et l’interview de Booba accordée au Parisien : pic.twitter.com/br8naUZxiO

— V4LDPUNCHS (@ValdPunchs) July 18, 2022

"Quelle vie de gangster"

« La vérité », selon Vald, c'est que lui et ses équipes dégustaient « des huitres dans les loges à côté de l'entrée de scène ». « On s'en foutait de sa vie mais il a eu trop peur qu'on lui saute dessus vu que dans l'après-midi, il traitait mes copains d'esclaves, de n*gros de location » écrit le rappeur. Il assure ne pas avoir voulu faire de tort à l'interprète de "Scarface" : « Ne vous imaginez pas qu'on a bloqué son show genre on a pris ses techos en otage, débranché ses écrans, ou même fait barrage. C'est lui qui voulait plus approcher le festival si on quittait pas les loges ». Selon ses dires, Booba « insulte les gens quand il est bien sûr de pas les croiser, il ouvre son c*l sur scène quand y'a 50 CRS derrière lui ».

« Quelle vie de gangster » ironise-t-il avant de s'adresser une dernière fois à B2O : « Tu menaces le V en t'disant c'est léger, finalement c'est toi qui te caches toute la journée à l'hôtel et qui appelle les CRS pour monter sur scène. T'es choqué le vioc. Comme tu dis, on n'est pas en guerre peace mec, et essaie de lever le pied sur le harcèlement même à toi ça va te faire du bien ». La hache de guerre est bien loin d'être enterrée...