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Des chansons « qui appartiennent à tout le monde » et une aura intacte. À 64 ans, Patrick Bruel s'apprête à célébrer 40 ans de carrière et de succès avec une vaste tournée qui débutera le 27 février prochain et traversera la France, la Belgique et la Suisse avec, entre autres, deux concerts programmés à l'Accor Arena de Paris les 14 et 15 mars 2024. Un destin hors-normes pour celui qui se rêvait footballeur professionnel. « J'ai continué à jouer au foot jusqu'en deuxième division, mais sans viser de carrière, et j'ai surtout continué mes études. Et puis est arrivée l'annonce de casting pour "Le Coup de Sirocco". Le film a eu du succès, moi j'ai arrêté mes études, je me levais à 11 heures... Et un jour ma mère est entrée dans la chambre, elle m'a dit : "Le génie est une longue patience, alors debout et au boulot !" Le travail, c'était la règle. Et ça l'est toujours, pour moi, pour mes enfants… On n'obtient rien sans travail » atteste l'interprète de "Place des grands hommes" dans une rencontre avec les lecteurs de La Voix du Nord organisée début avril.

"Ils chantent, jouent de la guitare"

Des valeurs qu'il a donc transmis à ses deux fils Oscar et Léon, nés en 2003 et 2005 de son ancien mariage avec l'écrivaine Amanda Sthers. « Ils sont nés quand tout avait déjà commencé pour moi. Oscar a réalisé vers l'âge de 4 ans qu'il devait partager son papa avec beaucoup de gens. C'était au Zénith de Paris. Il regardait les gens puis moi puis les gens… Et il s'est mis à pleurer. Au-delà de cette anecdote, le poids de la notoriété leur a pesé un peu. Mais on les a préservés de ça » confie Patrick Bruel, pour qui le départ aux Etats-Unis avec leur maman, « où ils sont toujours », a eu un effet bénéfique : « Là, le problème était réglé, puisque ma notoriété aux États-Unis est toute relative Donc ils n'ont plus été le "fils de" ». Et malgré la distance, Patrick Bruel entretient une relation fusionnelle avec ses garçons : « Ils me soutiennent, ils sont impliqués dans ce que je fais, ils donnent leur avis... Ils chantent, jouent de la guitare et du piano, tous les deux ».




Si Oscar, « en troisième année de neurologie », ne suivra pas les traces de son père, Léon se destine déjà à une carrière artistique. Le public sera sans doute troublé de constater sa ressemblance avec son père dans le film "Les promesses" d'Amanda Sthers, qui sortira le 9 août prochain au cinéma. Le jeune comédien, âgé de 17 ans, y incarne une version plus jeune d'Alexander, le héros joué par l'acteur italien Pierfrancesco Favino. Comme son illustre père, Léon possède aussi le goût de la musique, et il prépare depuis des semaines la sortie de sa première chanson. Enfin disponible sur les plateformes, le titre "1 2 3" permettra-t-il à Léon Hesby, le nom de scène qu'il s'est choisi, de briller dans les charts ? Avec ce titre électro-pop en anglais, l'apprenti chanteur espère squatter les playlists durant la période estivale.

« It goes 1 2 3 / 4 pictures / All inside my head / I’m not sure how / To show you that our love ain’t dead / If you come back / You know that this can all be saved / So don’t look back / If you’re too scared of yesterda » chante Léon, en pleine rupture, sur le refrain de ce morceau co-composé avec le chanteur Jmi Sissoko et le producteur Rabbits, alors qu'il est assailli par le visage de celle qu'il a perdu dans le clip de "1 2 3" mis en ligne sur YouTube. Des débuts prometteurs ?