Crédits photo : Capture d'écran TF1
Entre Johnny Hallyday et Patrick Bruel, c'est une grande histoire d'amitié qui a duré 20 ans. C'est d'ailleurs le Taulier qui l'a invité lors de ses concerts au Stade de France en 1998 pour interpréter "L'envie". Ce qui lui a permis de revenir sur le devant de la scène après plusieurs années de retrait médiatique. « Johnny m'a tendu la main au Stade de France. Et en me tendant la main au Stade de France, il m'a montré que 80.000 personnes étaient contentes de me voir, que tout le métier saluait ma performance et que tous les médias étaient là pour saluer que j'étais là » raconte l'interprète de "Casser la voix" dans un format à découvrir prochainement sur Purecharts.

"Cet adieu, c'était fort"

Forcément, Patrick Bruel a donc eu le coeur brisé à l'annonce de la mort de Johnny Hallyday le 5 décembre 2017. Durant l'hommage gigantesque à la Madeleine, quelques jours plus tard, il avait tenu à lire une lettre : « Je t'ai aimé comme un grand frère. J'oublierais jamais ce que tu as fait pour moi. Nos échanges, nos fous rires, tes conseils, nos duos, tellement de duos, je n'arrive même pas à les compter ». Des images que Patrick Bruel a pu revoir pour la première fois grâce à Nikos Aliagas dans le dernier numéro de "50' Inside" sur TF1.

« Je n'avais pas revu ces images » lance-t-il, ému, avant de raconter la naissance de ce texte, tel un dernier adieu adressé au rockeur : « J'avais écrit ça dans la nuit quand il est parti. Le lendemain, j'ai pris l'avion... Je ne pensais pas dire ce texte publiquement. Je l'ai montré à la famille et on m'a dit "Mais il faut impérativement le lire demain" ». Et le chanteur reconnaît à quel point « c'était émouvant cet adieu, c'était fort, c'était fou » puisque deux millions de personnes sont venus assister aux funérailles du chanteur face à l'église parisienne. Ce qui n'est pas étonnant pour Patrick Bruel, qui décrit Johnny en quelques mots : « Ça dit la volonté, la persévérance, le travail, l'envie. Il n'y a pas un mot qui résume mieux que ce que Jean-Jacques [Goldman] a écrit : l'envie d'avoir envie ».