Crédits photo : Abaca
Tous les samedis soir, les projecteurs s'allument, le rideau se lève et débute alors le Mika show. Coach de "The Voice" pour la troisième année consécutive, le chanteur d'origine libanaise a su conquérir le coeur du public avec sa fougue et son extravagance. « On dit que le premier signe de la folie, c'est quand on déclare à tout le monde qu'on est normal. Je suis complètement normal ! La folie est contagieuse » confie-t-il avec malice dans les colonnes de Télé 7 Jours.
"Au début, je ne voulais pas faire The Voice"
Recruté en 2014 pour remplacer Louis Bertignac dans le télé-crochet de TF1, Mika n'a pas tout de suite été tenté par l'aventure... « "The Voice" est un bel accident. Au début, je ne voulais pas, j'avais peur de ne pas y arriver, de ne pas savoir parler français, de manquer de vocabulaire... » révèle l'interprète de "Grace Kelly", aujourd'hui bien dans ses baskets : « Finalement c'est moi le plus bavard ! ». Tombé amoureux de la France, le chanteur de 33 ans le dit volontiers : pour lui, l'émission lui apporte le privilège d'avoir « une autre raison d'être en France », en plus de ses concerts. « J'aime ce pays et sa culture extrêmement riche. Tous les jours, je dois prévoir où je serai à tel ou tel moment sur la planète, et c'est bon de savoir qu'il y a toujours quelque chose qui me ramène en France. Et que ce temps chez vous est bien rassurant » assure-t-il.
"Je m'émerveille de tout"
Depuis la petite île grecque où il aime se ressourcer, Mika planche sur l'écriture de sa première autobiographie. « J'y raconte des histoires de famille, de ma mère et de ma grand-mère. [...] Je suis le résultat de leurs vies, de leurs passages d'un pays à un autre. Je suis devenu curieux et je m'émerveille de tout » estime le coach. D'ailleurs, son ouvrage s'intitulera... "Journal d'un optimiste accidentel".
« J'ai choisi ce titre car en fait je suis quelqu'un de très négatif. Si on me conseille un restaurant, je pars du principe que ma bouffe va être dégueulasse. Mais finalement, je vais adorer ! Quand on attend trop de quelque chose, on est déçu. Je pense que les personnes les plus pessimistes sont celles qui sont le plus souvent surprises et contentes. C'est mon cas ».
Dans son ouvrage, Mika revient également sur les blessures de son enfance : « Je parle du moment où j'ai été renvoyé de mon école. J'ai commencé à voir une prof de chant russe. Elle était si sévère que je pleurais avant les cours. J'avais 8 ans ». Une épreuve qu'il a finalement surmonté et qui a changé sa destinée. « C'est dans cette situation que j'ai trouvé la clé de mon futur, ma passion pour la musique » révèle l'interprète de "Beautiful Disaster".