Crédits photo : Capture Ouest France
Indochine est au sommet. Armé d'un album ambitieux très réussi, baptisé "13" et écoulé à 380.000 exemplaires grâce aux singles "La vie est belle", "Un été français" ou "Station 13", le groupe français a voulu bousculer les codes en proposant un spectacle grandiose pour son "13 Tour". Ecrans géants recouvrant le plafond, jeux de lumières impressionnants, setlist sans temps mort... La bande de Nicola Sirkis a frappé fort. Et le public ne s'y est pas trompé puisque 600.000 spectateurs ont déjà applaudi Indochine sur cette tournée. Pourtant, tout n'était pas gagné d'avance. « Il y avait des doutes à tous les niveaux. Je ne peux pas dire que j'étais tranquille mais j'étais sûr... A chaque fois que j'allais à un concert, au mien ou aux autres, je voyais ce plafond et je me disais "C'est pas possible, il faut faire quelque chose" » a confié le leader dans une interview à Ouest-France.

"Il y a beaucoup de demandes"

D'autant que les difficultés étaient autant techniques que financières. « C'est quelque chose qui coûte très très cher. Maintenir un prix des places c'est un combat permanent et long, on est obligé de taper du poing sur la table » a expliqué Nicola Sirkis, ravi d'y être parvenu : « La première fois que j'ai vu ce plafond s'illuminer (...) j'avais les larmes aux yeux ». Après avoir mis en vente une deuxième salve de concerts, et réuni 990.000 téléspectateurs lors de la diffusion du concert à l'AccorHotels Arena sur TMC il y a dix jours, Indochine va-t-il jouer les prolongations et proposer une troisième vague de son "13 Tour" en 2019 ? « Il y a beaucoup de demandes. Mais j'aimerais profiter de cette tournée au moins jusqu'au 21 décembre. Après on se posera la question » a répondu Nicola Sirkis, regrettant de ne pas avoir pu jouer partout en France.

« La problématique majeure qu'on a sur cette tournée c'est qu'il y a très peu de salles qui peuvent l'accueillir. C'est vrai qu'il y a des endroits comme Rennes, Brest et plein de villes, où on n'a pas pu jouer parce la structure des salles ne permet pas d'accueillir nos écrans au plafond. Il faudrait choisir une autre production » a renchéri le chanteur. Mais rien ne semble impossible pour Indochine. « C'est un peu compliqué à gérer, on va voir » a prévenu Nicola Sirkis, qui propose actuellement une réédition de l'album "13" avec trois clips inédits et quatre titres live. Vivement !