Crédits photo : Pochette de l'album
Les fans l'attendaient avec impatience, ils ne seront pas déçus du voyage. Deux ans après l'énorme carton de "Gentleman 2.0" (650.000 ventes), Dadju est de retour depuis vendredi avec "Poison", un deuxième album qui se fait le récit des déceptions amoureuses du chanteur de 28 ans. « J'ai décidé d'avoir un point de vue un peu différent. C'est comme si j'avais tourné un bouton. J'étais beaucoup dans le positif avec "Gentleman 2.0". Dans cet album j'ai tourné le bouton pour dire "Voilà, parfois ça se passe bien mais parfois ça ne se passe pas bien". Et j'ai vraiment voulu expliquer pourquoi ça ne se passe pas bien. Il peut y avoir des ruptures, on ne s'aime plus parce que l'habitude… Pas forcément de la tromperie ! On ne ressent plus la même chose l'un envers l'autre » explique l'artiste R&B à NRJ. Après tout, comme il le dit si bien, l'amour est "Compliqué".

Un double album de 28 morceaux

Mais les "Confessions" musicales de Dadju cachaient en réalité un secret bien gardé. Alors que les fans s'interrogent sur le sens du mot "POA" que l'interprète de "Ma vie" utilise sur ses réseaux sociaux depuis des mois et qui est devenu le nom de sa prochaine tournée, Dadju a donné la réponse ce lundi à minuit... en lâchant par surprise la suite de "Poison", intitulée "Antidote" ! Soit 14 nouveaux titres qui complètent les 14 premiers pour former un double album de 28 chansons, "Poison ou Antidote". Dans cette salve de morceaux inédits, le public a le plaisir de découvrir une poignée de collaborations événements. Après avoir invité Nekfeu sur "Paire d'as", Tayc ou Koba LaD, le frère de Gims met les bouchée doubles en conviant la vedette nigériane Burna Boy (récemment vue avec Beyoncé) sur "Donne-moi l'accord", Soolking, Kaly et Aymane Serhani sur "Wouli Liya", DaVido sur "Nous" et WizKid sur "Danger". Mais le duo qui fera sans doute sensation se nomme "Robe" et il est partagé avec... Damso, la star du rap belge !

Cette liste prestigieuse de VIP montre les ambitions de Dadju, dont le succès s'est construit au prix d'un travail de longue haleine étalé sur des années. « J'ai dû faire beaucoup d'efforts, ça fait dix ans que je suis là, pour beaucoup de gens je suis arrivé d'un coup mais non, j'ai travaillé pendant huit ans avant que ça marche » a révélé dans l'émission "Moonwalk" l'ancien membre de The Shin Sekaï.