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La guerre est-elle enfin enterrée ? À cause de la nouvelle version des "Dix commandements", Pascal Obispo a été attaqué en justice par Elie Chouraqui, le metteur en scène du spectacle culte. « Je trouve malhonnête de prendre mon travail, tout ce que j'ai fait (...) et de se l'approprier en disant : "C'est les 25 ans des "Dix Commandements", mais c'est que moi, il n'y a plus les autres" » dénonçait le professionnel, déposant une plainte pour contrefaçon de droits d'auteur, de marque, parasitisme et concurrence déloyale. Son souhait ? L'interdiction de toutes les représentations de la comédie musicale. Pour se défendre, Pascal Obispo assurait qu'il s'agissait d'un show inédit : « Ce n'est pas un retour de la comédie musicale. On ne refait pas la même chose, mais une autre version avec un nouveau chorégraphe, un nouveau metteur en scène, une nouvelle troupe ».

"Il voulait passer à autre chose"

Alors que "Les 10 Commandements : L'envie d'aimer", avec Benjamin Bocconi en remplaçement de Daniel Lévi dans le rôle de Moïse et contenant quelques titres inédits, a rencontré un beau succès à Paris mais aussi en tournée avec plus de 200.000 spectateurs, la justice a tranché, et Elie Chouraqui a été débouté de sa demande. Mais il a décidé de faire appel ! Sauf qu'un an et demi plus tard, le réalisateur a décidé de jeter l'éponge. « C'est un désistement, nous avons renoncé à l'appel. Elie Chouraqui n'a pas souhaité poursuivre, il voulait passer à autre chose » indique Me Charles Morel, son avocat, auprès de L’Informé. Ainsi, Pascal Obispo gagne définitivement son bras de fer et peut désormais poursuivre sereinement l'aventure des "10 Commandements" sur scène.

D'ailleurs, le spectacle emmené par le tube "L'envie d'aimer" repartira à la rencontre du public dès le 27 novembre prochain à Beauvais, avant de faire vibrer le public dans les plus grandes salles et Zénith de France, à Amiens, Troyes, Rouen, Toulouse, Tours, Bordeaux ou Brest. Des dates sont prévues jusqu'au 14 février 2026.