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Bien malgré elle, Zaz est à l'origine d'une nouvelle polémique. Mise en cause pour ses déclarations à Pure Charts concernant « la légèreté » sous la période de l'Occupation, la chanteuse a répondu sur son Facebook ce matin. « Même si je ne suis pas historienne, je sais que cette sombre période de notre histoire n'est ni une période de liberté, ni encore de légèreté, sauf pour les armées d'occupation et les collabos pour lesquels je n'ai aucune sympathie » a-t-elle répondu, face au tollé médiatique suscité par une petite phrase, qui a fait réagir. Libération a été le premier média à la dénoncer vendredi dernier.
"La succession de ces mots est sans doute maladroite"
Dans un billet dur, le quotidien a écrit : « La légèreté était sans doute le lot des dignitaires nazis, pour qui Paris était la ville des cabarets, des restos chics et des petites femmes ». La phrase incriminée ? « A Paris, sous l'occupation, il y avait une forme de légèreté. On chantait la liberté alors qu'on ne l'était pas ». Dans son message, Zaz s'explique : « La succession de ces mots est sans doute maladroite. Je voulais et veux simplement exprimer qu'en dépit de cette situation, la vie continuait ». Blessée, elle contre-attaque : « Je regrette que certains esprits polémistes aient cru bon les relayer de manière malsaine, plutôt que d'affûter leur talent de plumitif à l'encontre de prises de position plus douteuses, ou de sympathisants extrémistes de tous bords dont je ne fais pas "Paris" ».
"Paris" est le nouvel album de reprises de Zaz, imaginé comme un hommage à la ville lumière qui continue d'inspirer la chanteuse tourangelles, toujours aussi populaire en dépit des critiques dont elle fait régulièrement l'objet. Son précédent album "Recto verso" (2013) s'est écoulé à plus de 500.000 exemplaires et son successeur, produit en collaboration avec Quincy Jones, pourrait bien lui emboîter le pas.