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Zaz publiera son nouvel album "Sains et saufs" le 19 septembre prochain. Un disque intime emmené par les titres "Je pardonne", "Sains et saufs" et "Mon coeur tu es fou", déjà disponibles sur les plateformes de streaming. Ce projet sera collectif puisque la chanteuse y fera équipe avec Vianney, Puggy, Raphaël, Tristan Salvati, Noé Preszow, Chien Noir, Laurent Lamarca ou encore SAGE. Invitée hier soir de l'émission "C à vous", la coach de "The Voice" est revenue sur sa carrière en visionnant des images de ses tout débuts. « Je ne sais pas si mon parcours a été facile. J'ai une rage de vivre, une force de résurrection qui est incroyable. Je pense que je n'avais pas d'autres choix que d'enfoncer des portes, malgré moi. Il fallait que je vive ! » a expliqué Zaz, revenant sur ses premières scènes au milieu des passants.
"C'est vrai que ça a été violent"
« Avant d'être dans la rue, ça a été vraiment un choix à la fin mais j'ai été intermittente, j'ai fait du bal, j'ai été dans des orchestres, j'ai eu un quartet de jazz... J'ai travaillé un peu partout. La rue... À un moment, je trouvais plus d'endroit donc je me suis trouvé un endroit » a confié l'artiste, qui a alors connu un succès aussi intense que difficile : « Là, j'avais 30 ans déjà quand j'ai été connue. C'est vrai que ça a été violent la méchanceté de gens qui crachent leur venin derrière leurs écrans ». Prise pour cible, Zaz révèle que cela a eu un impact concret sur sa santé mentale : « Ça a révélé des failles à l'intérieur de moi ».
Si bien que Zaz a eu envie de tout arrêter, ne sachant plus comment gérer ces attaques, notamment sur le physique. « Oui, je crois que j'avais besoin du processus. Je m'étais mis une cape de super héros, je voulais sauver le monde. Je voulais changer le monde. Je veux toujours le changer ! J'étais un peu dans ce truc sauveur-victime-bourreau, cette espèce de triangle là... » analyse aujourd'hui la chanteuse de 45 ans, apaisée : « On ne peut pas changer les gens, l'extérieur, mais on peut changer soi-même. Et c'est comme ça qu'on change le monde je pense ».