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jeudi 18 avril 2013 11:22

Pink a donné une leçon magistrale avec son "Truth About Love Tour" à Bercy

Par Charles DECANT | Rédacteur
Sa réputation de showgirl n'est pas usurpée. Hier soir, au cours d'un show de près de deux heures, Pink a tout donné à un public en délire. Dans les airs, au piano, à la batterie ou allongée sur le sol pour être au plus près de ses fans, la chanteuse a proposé un show festif, époustouflant, authentique et humain. Un spectacle presque parfait.
Crédits photo : Abaca
C'est suspendue à ses trois danseurs et attachée à deux élastiques géants que Pink entame "The Truth About Love Tour", mais c'est suspendu à ses lèvres que le public passe les deux heures suivantes. Hier soir, dans un Bercy complet où la chaleur était presque étouffante, la chanteuse américaine a en effet bluffé les spectateurs et prouvé qu'elle était une showgirl remarquable, peut-être même la plus impressionnante de la scène pop - sans pour autant jamais prendre son public pour acquis, s'adressant à lui avec humour et franchise. Une véritable leçon à tous points de vue, d'autant que la star n'avait pas fait grimper le prix des billets.


Une entrée en scène époustouflante, un triomphe sur "Try"


C'est le carton "Raise Your Glass", extrait de son best of "Greatest Hits... So Far!!!" qui sert de bande-son au premier numéro acrobatique impressionnant, la chanteuse restant en live malgré les yoyo des élastiques et livrant une performance vocale impeccable. Et elle ne faillit jamais jusqu'à la dernière note du dernier titre, même si la qualité de sa voix est parfois ternie par un son mal réglé, trop fort sur les premiers titres et parfois saturé. Peut-être le seul vrai point faible du show. Puis, l'énergie reste le maître-mot pour une salve de titres incluant "Walk of Shame", extrait de son dernier album en date "The Truth About Love", puis les classiques "Just Like a Pill", "U + Ur Hand" et "Leave Me Alone (I'm Lonely)". Entourée d'une troupe de sept danseurs, et assistée de deux choristes hors pair, la chanteuse fait (encore) monter la température, sautillant d'un côté de la scène à l'autre, se livrant à quelques pas de chorégraphie dans un décor agrémenté d'une petite dizaine d'écrans géants. Le public est debout, dans la fosse évidemment, mais aussi dans les gradins.

Et il se rassoit quand l'un des morceaux les plus attendus de la soirée, la ballade midtempo "Try", se met à retentir. Suspendue dans les airs à d'épaisses cordes, Pink propose un numéro d'acrobate bluffant, tout en continuant évidemment à assurer vocalement. La chanteuse a ensuite la bonne idée d'enchaîner au milieu de la chanson avec une reconstitution de la chorégraphie du clip, sublime, face à son partenaire Colt Prattes, qui fait partie de la troupe des danseurs de la tournée. Le public est subjugué, autant par le côté spectaculaire de la performance que par l'émotion que Pink parvient malgré tout à retransmettre. Le tempo a ralenti et la star propose alors une reprise envoûtante de "Wicked Game" de Chris Isaak, avant de partager un duo virtuel avec Nate Ruess sur son hit du moment "Just Give Me a Reason", en passe de devenir l'un des plus gros tubes de sa carrière. Sans aucun artifice, c'est avec sa voix que la chanteuse met le public à genoux.


Un retour au début des années 2000


Après ce triptyque, la fête reprend sur "Trouble", pas forcément nécessaire, puis "Are We All We Are" et "How Come You're Not Here", deux titres uptempo et un peu criards de l'album "The Truth About Love", déjà écoulé à trois millions d'exemplaires. Mais le vrai spectacle démarre avec un numéro spectaculaire au son du déchirant "Sober", où Pink et ses danseurs s'agrippent à une sorte de boule suspendue dans les airs. Des matelas de secours sont disposés sur le sol car personne n'est attaché pour ce spectacle à haut risques, qui précède une section acoustique bienvenue que Pink entame seule, au piano. « C'est la troisième fois seulement que je joue ce titre au piano. Alors tout le monde se retourne pour ne pas me regarder et j'y arriverai peut-être », plaisante-t-elle avant de se lancer dans "The Great Escape", poignant, puis de rejoindre son guitariste pour "Who Knew", une reprise de "Fire and Rain" de James Taylor et "Fuckin' Perfect". Tous les déplacements sont l'occasion pour Pink de s'adresser au public, de récupérer des cadeaux, de montrer avec enthousiasme à la foule les dessins de certains, les peluches d'autres. Avec toujours une sincérité désarmante et un humour très cash.

Pink étonne ensuite en proposant un medley de ses trois premiers hits R&B, "Most Girls", "There You Go" et "You Make Me Sick", qu'elle retravaille et propose avec une chorégraphie, loin de son image actuelle. Les fans de la première heure sont conquis, mais ils sont peu nombreux en France et le soufflé retombe un peu. Mais pas longtemps. Enchaînant "Slut Like You" et "Blow Me (One Last Kiss)", la star met fin à son spectacle avec brio, avant de revenir pour un rappel tout simplement renversant. Accrochée à des câbles fixés aux quatre coins de la salle, elle vole littéralement à toute allure au dessus du public, tout en chantant "So What" avec justesse et puissance. Le rappel est trop court, évidemment, avec un seul titre de 3'30 à peine, mais le public en a déjà tellement eu qu'il quitte la salle sans réaliser que Pink a osé zapper "Family Portrait" et qu'elle s'est payé le luxe de ne pas reprendre certains de ses plus grands hits comme "Stupid Girls" ou "Get the Party Started". Mais vu la qualité du show, personne ne lui en tiendra rigueur.

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