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Préparez-vous à redécouvrir « la bande-son de nos vies » ! Ce vendredi de janvier marque la sortie de "L'Héritage Goldman", un album de reprises des plus grands tubes de l'illustre chanteur français dont la conception a été supervisée par Erick Benzi, producteur et proche collaborateur de Jean-Jacques Goldman. « On ne veut ni l'embêter ni le décevoir. Il fallait que ces reprises soient classieuses et ne donnent pas l'impression d'un "Génération Goldman bis". L'idée étant de mettre en avant ses musiques et ses textes, je me suis occupé de refaire les orchestrations et de trouver les voix » détaille l'ami de l'ancien patron des Enfoirés, qui invite Michael Jones à reprendre "Je te donne" mais aussi Lilian Renaud, Mentissa, la gagnante de "The Voice" saison 10 Marghe ou Marina Kaye à mêler leurs voix avec le Choeur gospel de Paris, pour donner un nouvel éclat à des chansons connues de tous comme "Il suffira d'un signe" ou "Là-bas".
Toutefois, Jean-Jacques Goldman a tenu à faire savoir, par le biais d'un commentaire dans le JDD, qu'il n'était « en rien impliqué » dans la création de ce disque qui comptera un deuxième volet aux inspirations celtiques plus tard dans l'année. « Les albums de reprises sont les visions de leurs auteurs. Concernant tous les livres, spectacles, disques, émissions, aucun n'est à mon initiative et je n'ai participé à aucun. Si cela arrivait, je le dirais clairement, bien entendu » a souligné l'inoubliable interprète de "Quand la musique est bonne", qui n'a plus sorti d'album dans les rayons depuis 21 ans et "Chansons pour les pieds".
"Je voulais absolument chanter cette chanson"
La non-implication de Jean-Jacques Goldman n'a néanmoins pas empêché Marina Kaye de vouloir prendre part à cette « belle aventure ». Dans une interview à paraître ce week-end sur Pure Charts, la chanteuse de 23 ans confie ne « pas avoir eu d'hésitation » lorsqu'on lui a proposé de chanter sur "L'Héritage Goldman". « J'ai été approchée par l'un des directeurs artistiques qui fait partie du projet, Michel Boulanger. En fait j'ai tourné une émission pour TF1 il y a quelques mois et il m'a vue chanter. En me voyant, il s'est dit : "Il nous la faut sur ce projet" ! Il a alors contacté mon producteur et c'est parti de là. Moi j'étais carrément partante pour le faire mais je voulais absolument chanter "Pas toi". Sauf que le titre n'était pas prévu pour l'album ! Ils ont accepté de le rajouter pour que je puisse le faire » raconte la jeune artiste, qui s'approprie cette chanson de 1986 avec puissance et authenticité.
Regardez le clip "Pas toi" de Marina Kaye :
"Quoi que je fasse, où que je sois..."
Pourquoi avoir insisté pour reprendre "Pas toi" ? « La mélodie de la chanson me frappe en plein coeur, les paroles sont déchirantes. J'ai l'impression d'avoir vécu cette situation dans ma vie. (...) C'est bien au-delà d'une rupture. Ça parle du sentiment d'être seul à ressentir le mal et la souffrance qu'une relation procure, même lorsqu'on est en couple. L'autre ne saigne pas comme nous on saigne, et ce terme, saigner, je le trouve incroyablement fort et réaliste. On a vraiment l'impression d'être écorché, de se prendre des coups de poignard en permanence dans le coeur et c'est le pire. C'est un sentiment qu'on a tous ressenti un jour où l'autre » décrypte Marina Kaye au micro de Pure Charts. Apparaissant dans un halo de lumière au début du clip, la chanteuse, fébrile, ressasse les émotions qu'elle traverse en entonnant les mots de Jean-Jacques Goldman, en proie à une solitude douloureuse. Mais l'arrivée des chanteurs du Choeur gospel de Paris, qui vont l'encercler, va peu à peu lui donner la force de surmonter les obstacles...