Bestimage
Juliette Armanet se réinvente. Après la fin de l'ère "Brûler le feu" (2021), la chanteuse s'est tournée vers une autre activité : elle devient actrice et tient le premier rôle du film "Partir un jour", qui fera l'ouverture du Festival de Cannes le 13 mai. Un nouveau défi pour l'interprète du "Dernier jour du disco", comme elle l'explique dans les colonnes de Paris Match : « [La réalisatrice Amélie Bonnin] m'avait offert mon premier rôle dans son premier court-métrage, qui avait été couronné d'un César. Nous n'avions tourné que trois jours à l'époque, mais je savais déjà qu'elle avait envie de passer au format long ». Et elle a tout de suite accepté de jouer le rôle de Cécile, cheffe prometteuse retournant dans son village natal pour être au chevet de son père victime d'un infarctus : « Cécile a encore beaucoup de nœuds à défaire. Et c'est ce qui m'a plu. On croit souvent que l'on a tout compris de soi à 20 ans, alors qu'en vérité il faut beaucoup de temps pour se rencontrer, savoir qui l'on est vraiment ».
"J'ai vécu une vraie métamorphose"
Si elle a ressenti le besoin de s'accomplir pleinement sur les studios de tournage ces derniers temps, c'est que Juliette Armanet révèle en avoir eu marre de la musique, après ce deuxième album qu'elle a défendu pendant deux ans. « Je savais que les fins de tournée étaient dures, mais là, je n'ai plus eu envie du tout de faire de la musique. J'ai vécu une vraie métamorphose pendant ces deux années où j'ai défendu mon album, même physiquement, je ne me sentais plus la même » atteste la musicienne de 41 ans, qui dit avoir « acquis une forme de sensualité qui n'était pas là avant ». D'ailleurs, elle dit avoir gardé un mauvais souvenir de son concert à Bercy en mars 2023, interrompu par une alarme incendie : « C'est typiquement le genre d'événements qui te fait vivre des montagnes russes émotionnelles. Il faut puiser en soi pour terminer le show, ne pas s'effondrer ».
Mais que les fans se rassurent, Juliette Armanet ne compte pas délaisser la musique ! L'artiste dit d'ailleurs avoir repris goût à l'écriture depuis quelques semaines grâce à Chappell Roan et Lola Young, nouveaux phénomènes pop derrière les tubes "Good Luck, Babe!" et "Messy" : « [Elles] bousculent tout le monde, mordent l'industrie du disque en étant constamment innovantes. Donc oui j'ai envie d'être à la hauteur de tout ça. D'autant que depuis le décès de Françoise Hardy, c'est toute une génération qui est partie… ». Prête à prendre la relève !