TF1
C'est le succès du moment. Nouvelle fiction policière teintée de science-fiction, "Flashback" a passionné 4,54 millions de téléspectateurs lors de la diffusion sur TF1 le jeudi 3 avril. La mini-série, portée par Michael Yoün et Constance Gay, explore la thématique du voyage dans le temps. Elsa, une agent de la police scientifique de Lyon, apprend que l'enquête sur le meurtre de son père, survenu il y a 30 ans, va être fermée. Poignardée alors qu'elle porte sa montre, la jeune femme est projetée dans le passé par un phénomène inexpliqué. Elle y retrouve son père Josselin, bel et bien vivant, et comprend qu'elle a atterri en 1994... Pour l'aider dans ses enquêtes et empêcher le pire de se produire, elle se fait passer pour une policière québécoise. Et Michäel Youn a véritablement pris plaisir à se replonger dans les années 90 pour les besoins du tournage. « D'autant que je les ai vécues ! » sourit-il au magazine Télé-Loisirs : « C'étaient des années folles, celles de l'insouciance, des premières cuites, du premier appartement loué avec les APL, des soirées où il se passait des choses étranges. Celles aussi des histoires d'amour, des vraies histoires d'amour ».
"C'est un mec bien ton père"
Si le ton de la série a été adapté pour mieux correspondre à l'évolution des mentalités (« Chaque vanne, qu'elle touche au sexisme ou au racisme, doit être écrite avec une véritable conscience »), "Flashback" regorge de clins d'oeil et de références savoureuses. Dans l'épisode 3 diffusé ce soir sur TF1, c'est une chanson mythique de Jean-Jacques Goldman et Michael Jones qui donne lieu à une scène très cocasse. En voiture, Elsa et Josselin se trouvent des points communs en écoutant "Je te donne" à partir d'une cassette audio. « Tiens, tu connais ça toi ? C'est arrivé jusqu'au Québec ? » s'étonne le policier, qui ignore encore la véritable identité d'Elsa. « Bah tu sais, on écoute pas le chant du castor au fond des bois toute la journée ! Mon père adore Goldman. Il ne jure que par lui, par Johnny et par Sardou » lui répond sa fille. Et le personnage de Michäel Youn d'ajouter : « Exactement comme moi ! C'est un mec bien ton père ». Le tandem improvise alors un duo à tue-tête, avec un accent anglais aussi douteux que catastrophique !
Pour le reste des paroles, RDV ce soir 21h10 sur @TF1 & @tf1plus #Flashback pic.twitter.com/2M5tEGk2t3
— Michael Youn (@MichaelYoun) April 10, 2025
"C'était assez jubilatoire"
Pour Constance Gay et Michaël Youn, cette séquence a été un régal à jouer. « Je l'attendais avec impatience parce que c'est un peu la première séquence dans la série où les deux personnages se rapprochent et vivent un grand moment de complicité. J'adore cette séquence. Elle est super. Elle est à fond. Il se passe plein de trucs dedans. Lui ne sait parler en anglais, ça fait rire Elsa autant que ça l'exaspère. (...) Et puis forcément tout le monde s'est mis à chanter. On a eu cette chanson dans la tête pendant deux semaines ! » révèle la comédienne de 33 ans à Télé-Loisirs.
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Et le pilier des Enfoirés d'approuver : « C'était assez jubilatoire. Je devais m'enflammer et chanter en yaourt parce que mon personnage, évidemment, ne parle pas anglais ». « Cela m'a fait plaisir de chanter du Goldman parce Jean-Jacques est un copain. C'est quelqu'un que j'admire et que j'ai eu la chance de côtoyer » poursuit Michaël Youn, qui a rencontré le chanteur retraité aux Restos du coeur et en tient une haute estime : « Il a un cerveau plus grand que le mien et a un coeur plus grand que le mien. Il fait partie des gens que je suis content d'avoir croisé dans mon existence ». Machine à souvenirs enclenchée !
