Crédits photo : Montage Pure Charts / Mathieu César / DR
Benjamin Biolay signe son grand retour ! Deux ans après le joli succès rencontré par "Grand prix" (150.000 ventes) et son tube "Comment est ta peine ?", le chanteur est de retour dans les bacs avec son dixième album "Saint-Clair". Musicalement, ce disque est une véritable suite logique de "Grand prix" tant on y retrouve les sonorités pop-rock qui ont plu au grand public. Par contre, après l'univers de la Formule 1, le chanteur a misé sur une imagerie plus religieuse. Un décorum qu'il « aime beaucoup esthétiquement parlant », comme il l'avoue dans une interview accordée à Purecharts : « C'est pas une question de foi ou de religiosité, c'est quelque chose que j'aime, ce qu'on appelle vulgairement les bondieuseries. Comme je passe du temps dans le Sud de la France ou même le Sud du monde à Buenos Aires, ça fait partie du quotidien de voir des signes religieux un peu partout ».

"Il y a toujours des trucs à faire"

Si l'album "Saint-Clair" contient un duo avec Clara Luciani ("Santa Clara"), l'artiste est souvent là où on l'attend le moins. S'il nous a avoué avoir enregistré des titres rock avec Yarol et Melvil Poupaud cet été, il a également confessé qu'il adorerait collaborer avec une artiste pourtant aux antipodes de son univers : Amel Bent ! Benjamin Biolay nous indique qu'il aimerait donc « écrire un album pour Amel Bent, un peu comme Gainsbourg écrivait un album pour une chanteuse ». « Mais en essayant de ne pas jouer à la poupée » nuance-t-il, en référence aux albums de Gainsbarre écrits pour Jane Birkin ou Isabelle Adjani : « Mais faire un truc avec Amel Bent, qui a une voix qui déchire, pourquoi pas ! Ça me plairait ! Il y a toujours des trucs à faire ».

Une association détonante de la part d'un artiste qui n'a jamais hésité à briser les codes, comme lorsqu'il a produit le dernier album de Nolwenn Leroy, "La cavale", sorti en 2021. « Ou même quand j'avais joué avec le 113, on m'avait dit "Qu'est-ce que tu fous là ?". Avec Elodie Frégé c'était pareil, même quand j'ai invité Orelsan et Oxmo Puccino sur mon album, tout le monde se demandaient pourquoi ils étaient là... » lance Benjamin Biolay à notre micro, concluant avec assurance : « Je fais ce que je veux ! ». Nul doute qu'Amel Bent appréciera cet appel !