Capture d'écran France 2
Amel Bent est de retour dans les bacs avec son nouvel album "Minuit une". Avec des textes signés Vitaa ou Vianney, la chanteuse de 39 ans évoque à coeur ouvert ses insécurités ou ses failles, tout en rendant hommage à sa grand-mère, dont la mort a coloré ce dixième opus. « "Minuit une" c'est comment la musique revient tout doucement par la petite porte pour t'aider à affronter. Mais en fait, la musique elle revient tout le temps par là où elle est rentrée la première fois pour moi. C'est-à-dire dans des moments de solitude, dans des moments de chagrin, dans des moments d'ennui, dans des moments où je me sens un peu paumée, où j'ai besoin de dire ce que j'ai sur le cœur mais je sais pas comment, avec qui, pourquoi » atteste-t-elle au micro de Purecharts.
Malgré un démarrage timide dans les charts, Amel Bent mise sur "Pourquoi tu restes" comme nouveau single, qu'elle a interprété dans le dernier numéro de "Quelle époque !". Et il pourrait bien lui valoir un nouveau hit !
"L'amour pour les gens"
Justement de passage sur le plateau de l'émission aux côtés de Raphaël Quenard et Jarry samedi soir dernier pour présenter son disque, Amel Bent a été conviée par Léa Salamé à évoquer quelques chanteurs et chanteuses qui ont marqué sa vie. Si elle décrit Vitaa et Camélia Jordana comme des « soeurs » et Charles Aznavour comme « le père » qu'elle n'a pas eu, elle s'est davantage épanchée sur Florent Pagny, avec qui elle a passé du temps en studio mais aussi sur le plateau de "The Voice". « Florent Pagny, c'est le mec, tu passes une semaine avec lui, après tu prends ta bagnole, tu fais des tours de périph, en te disant "J'ai raté ma vie, en fait !" » sourit la chanteuse.
Et elle ne manque pas d'admiration envers celui avec qui elle a repris le tube "Ma liberté de penser" : « Il t'envoie un espèce de shot de liberté. Il est ce qu'il est, ça va tout droit, il ne fait aucune concession, mais sans être un salaud. Avec l'empathie, la bienveillance, l'amour pour les gens... Tout est à sa place ». D'ailleurs, Amel Bent a été impressionnée lors de ses débuts comme coach dans l'émission de TF1 : « Ma première saison de "The Voice" à côté de lui, je me suis dit "En fait, je veux être Florent Pagny !". Mais pas le chanteur, l'être humain ! ». Une jolie déclaration !