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Retombé comme un soufflé. En février 2020, l'effervescence des fans des Pussycat Dolls était à son paroxysme avec la reformation surprise du groupe américain autour de Nicole Scherzinger. Des retrouvailles que le public n'espérait plus compte tenu des énormes tensions qui avaient secoué la formation lorsqu'elle cartonnait avec les tubes "Don't Cha", "Buttons" ou "When I Grow Up". D'ailleurs, Melody Thornton n'avait pas souhaité prendre part à l'aventure car elle estimait ne pas avoir eu sa chance à l'époque, lorsque Nicole Scherzinger endossait le rôle de leader et focalisait toute l'attention. « Comme dans toute famille, c'est une relation qui demande des efforts. C'est naturel d'être en désaccord et de discuter. Mais nous avons toujours eu énormément de respect l'une pour l'autre. Il n'y a jamais eu de bagarre » avait réagi la chanteuse et ex-jurée de "X Factor" visée par ces reproches, en souhaitant placer ce retour sous le signe de l'apaisement.



Hélas, tout n'a pas été de repos pour les Pussycat Dolls. La première performance live de leur single inédit "React" a suscité une vive controverse au Royaume-Uni, où plus de 400 plaintes ont été déposées à l'Ofcom, l'équivalent anglais du CSA, en raison des tenues jugées trop suggestives des cinq chanteuses. Armée d'un clip aussi sensuel qu'explosif, la chanson n'a pas eu l'effet escompté dans les charts, se classant seulement 29ème des charts anglais. Et pour enfoncer le clou, la tournée mondiale de 37 concerts qui devait enflammer les scènes du monde entier a été indéfiniment mise en suspens suite à l'éclatement de la crise sanitaire. Si les fans espèrent toujours pouvoir applaudir les popstars dans un futur proche, de nouveaux rebondissements mettent en péril la bonne tenue du tour de chant. En effet, la créatrice et mentor des Pussycat Dolls, Robin Antin, traîne Nicole Scherzinger devant les tribunaux !

Nicole Scherzinger refuse de partir en tournée

La productrice et chorégraphe, qui a fondé la troupe en 1995 pour un spectacle burlesque avant d'en faire un groupe musical en 2003, a déposé une plainte contre Nicole Scherzinger au motif que celle-ci aurait « refusé » de partir en tournée sans renégocier les termes de leur accord. D'après E! News, celle qui devait intégrer les Black Eyed Peas à la place de Fergie exigerait un contrôle créatif total sur le show et demanderait à ce que ses parts dans la société PCD Worldwide passe de 49 à 75% pour cette tournée très lucrative. Selon les documents transmis à la justice, la chanteuse aurait profité du report indéfini des concerts, décidé en dernier recours afin que la tournée soit « sûre et économiquement viable », pour faire pression sur Robin Antin, estimant que ce délai « nuirait à la croissance de sa marque personnelle et des opportunités auxquelles elle devrait renoncer ».

Ainsi, en mai dernier, elle aurait « expressément déclaré » qu'elle « refusait de participer » à la tournée déjà bookée. Un véritable casse-tête pour le promoteur et le tourneur. « Des dates étaient planifiées mais ne peuvent pas être confirmées en raison de l'extorsion de Mlle Scherzinger » atteste la plainte, qui précise que Live Nation a demandé le remboursement des 600.000 dollars investis suite à cette situation épineuse. Or, d'après l'équipe de Robin Antin, le contrat initial signé en février 2019 stipule bien que la chanteuse doit être une « partenaire active » sur cette tournée. De ce fait, Robin Antin demande par le bien d'un procès par jury à obtenir des réparations financières et des dommages et intérêts suite à ce qu'elle estime être une rupture de contrat. La bataille judiciaire ne fait que commencer...