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lundi 16 octobre 2017 18:20

Les Pussycat Dolls, un "réseau de prostitution" ? Les révélations chocs de Kaya Jones

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Kaya Jones, une ex-chanteuse des Pussycat Dolls, affirme que le girls band américain cachait en réalité un "réseau de prostitution". Robin Antin, la fondatrice du groupe, dément fermement ces accusations.
Crédits photo : Pochette de l'album "PCD"
L'affaire Weinstein provoque un séisme dont les répercussions se font sentir bien au delà du cercle d'Hollywood. Alors que le producteur américain est accusé d'agressions sexuelles par plus d'une trentaine de collaboratrices, mannequins et actrices de premier plan dont Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow, Rose McGowan, Léa Seydoux et Asia Argento, un plafond de verre a cédé. La parole autour du harcèlement constant subi chaque jour par les femmes se libère, et l'industrie de la musique n'est pas épargnée par cette vague de révélations. Une ancienne membre et chanteuse des Pussycat Dolls vient de lâcher une bombe médiatique en affirmant que le girls band emmené par Nicole Sherzinger servait en réalité à dissimuler un « réseau de prostitution ». « Voici ma vérité. Je n'étais pas dans un groupe de filles. Je faisais partie d'un réseaux de prostitution. Il se trouve qu'on chantait et qu'on était célèbre. Pendant que les gens qui nous possédaient ramassaient l'argent » affirme Kaya Jones en préambule d'une série de tweets où elle règle ses comptes.




"Nous étions utilisées et abusées"


Kaya Jones a été recrutée par Robin Antin, la chorégraphe, fondatrice et tête pensante des Pussycat Dolls, à l'issue d'une audition en 2003. Elle a ainsi participé à l'enregistrement de leur premier album "PCD" et figure aux crédits de plusieurs titres, dont "Sway" et le tube qui les a révélées auprès du grand public : "Don't Cha" feat. Busta Rhymes. Mais avant sa parution en septembre 2005, Kaya Jones a préféré claquer la porte. « "A quel point c'était moche ?", les gens me demandent. Assez terrible pour que je quitte le groupe et mette fin à mes rêves et à un contrat en or de 13 millions de dollars. Nous savions que nous serions numéros un » explique-t-elle, révélant avoir été forcée de coucher avec plusieurs producteurs : « Pour faire partie de l'équipe, tu dois jouer le jeu. C'est à dire coucher avec qui ils te disent (...) Après t'avoir prostituée et rendue accro à la drogue ils utilisent ça contre toi. Oui. On victimise la victime ».








Des menaces de mort


Des révélations fracassantes qui mettent directement en cause Robin Antin. « Robin et le label raflaient tout l'argent. Nous étions payées 500 dollars par semaine. Alors que nous étions utilisées et abusées » assure Kaya Jones, précisant avoir été victime de menaces : « Pourquoi nous ne le signalons pas ? Parce que nous sommes toutes abusées ! J'ai été prévenue personnellement que si je parlais... je serais morte ou que ma carrière serait terminée ». La chanteuse rappelle avoir déjà tenté d'alerter les médias sur ce qui se passait réellement en coulisses : « Je l'ai dit à des dirigeants d'Hollywood en 2004, en 2006 à la presse, encore une fois en 2011. J'espère que les médias m'entendront cette fois en 2017 ».






Des mensonges "écoeurants" pour la fondatrice du groupe


Face à des accusations aussi graves, Robin Antin a rapidement pris la parole dans le magazine The Blast. Elle dénonce des « mensonges écoeurants et ridicules » et avance que Kaya Jones ne recherche « que ses 15 minutes de gloire ». La chorégraphe certifie qu'elle n'était pas membre à part entière des Pussycat Dolls mais simplement « en période d'essai », comme de nombreuses filles qui ont passé des auditions. Les avocats du groupe se réservent désormais le droit d'entamer des poursuites légales à son encontre, si elle continue à « colporter des mensonges qui égratignent l'image de marque » du groupe. L'affaire fait effectivement tâche alors qu'une reformation des Pussycat Dolls est en préparation...
Pour en savoir plus sur The Pussycat Dolls, visitez leur site officiel et leur page Facebook.

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