Crédits photo : Couverture de Vanity Fair
En 2017, Miley Cyrus laissait ses frasques de côté pour revenir sage et apaisée avec "Younger Now", un album aux influences country dont elle signait de sa main l'intégralité des chansons. Une première. « Je ne fumais plus, je ne faisais plus la fête et j'étais sobre depuis un an. Et je crois que c'était une façon de défier le système comme jamais je ne l'avais fait auparavant - avoir une chanteuse pop qui dit "ok, je vais écrire toute seule mes chansons. Je ne veux partager mes textes avec personne d'autre. Je veux juste écrire ce que je ressens" » analyse Miley Cyrus dans le nouveau numéro de Vanity Fair, dont elle fait la couverture pour le mois de mars. Cet entretien réalisé sous le soleil de Miami offre à l'interprète de "Malibu" l'opportunité de s'épancher sur son récent mariage avec l'acteur Liam Hemsworth mais, surtout, sur son prochain album en préparation. Miley Cyrus s'y est attelée depuis plusieurs mois déjà. « Il y a des touches psychédéliques, des touches pop, un penchant plus hip-hop dans les morceaux » confesse l'artiste de 26 ans, qui ne s'impose aucune barrière, aucune limite : « Vous savez, de la même manière que je ne définis pas dans un genre identitaire, j'aime me sentir sans genre musical ». Ce septième disque sera simplement, d'après elle, « une sorte de mosaïque de toutes les choses que j'ai pu faire avant ».

"La pop culture et la politique, c'est la même chose"

Pour lui donner naissance, Miley Cyrus s'est entourée de producteurs de renom comme Mark Ronson, l'homme derrière "Joanne" de Lady Gaga. « Chaque producteur avec lequel je travaille sur cet album est un homme. Il n'y a pas beaucoup d'options pour une productrice. Mais c'est fun d'être la femme dans une pièce qui a le plus à dire » assure la popstar, qui ne cache pas aimer « ce sentiment de pouvoir ».

Revenue fin novembre avec le single "Nothing Breaks Like a Heart", l'ex-star Disney a imaginé un clip à la fois personnel et politique : la course-poursuite qu'elle engage avec les forces de police est parsemée de clins d'oeil à sa carrière (la boule de démolition de "Wrecking Ball") et de références à des sujets brûlant d'actualité (l'affaire Kaepernick, le port des armes). « J'adore quand la pop culture rencontre la politique. Ça ne résulte pas toujours sur un mariage heureux. Elles s'affrontent. Mais je crois particulièrement qu'en ces temps, c'est la même chose. Surtout avec le président que l'on a aujourd'hui. On a fait d'une célébrité notre p**** de président ! Les gens écoutent ce que les stars ont à dire plus que les activistes, la moitié du temps. Donc, avec cette plateforme, qu'avons-nous à dire ? » s'interroge avec lucidité la chanteuse, dont l'engagement social s'exerce aujourd'hui via son association "The Happy Hippie Foundation". Et Miley Cyrus de conclure, en annonçant du nouveau son « d'ici cet été » : « Je l'ai déjà dit et j'en serais toujours convaincue : si vous pensez que je suis une rebelle sans cause, c'est que vous ne prêtez pas assez attention ».

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Une publication partagée par Miley Cyrus (@mileycyrus) le 21 Févr. 2019 à 11 :09 PST