Crédits photo : Affiche du spectacle
Les nouvelles restrictions gouvernementales pour lutter contre le variant Omicron mettent à mal le secteur culturel. Ainsi, les événements en intérieur sont à nouveau limités à 2.000 personnes et les concerts debout sont interdits, obligeant de nombreux artistes comme Orelsan à repousser leurs shows prévus dans les prochaines semaines, quand il ne s'agit pas de les annuler comme Benjamin Biolay, « désemparé » de ne pas pouvoir jouer à Caen, Dijon, Rouen et Clermont-Ferrand en janvier prochain. Les pièces de théâtre et autres spectacles sont également touchés par cette situation. C'est notamment le cas de "Je vais t'aimer", la comédie musicale axée autour des tubes de Michel Sardou. Comme l'assure son producteur Roberto Ciurleo dans un communiqué, les dates prévues les 8, 15 et 22 janvier 2022 à l'Arkéa Arena de Bordeaux puis aux Zénith de Limoges et Pau sont reportés.

Report au printemps

« Il n'est pas envisageable d'annuler la venue de plus de 6.000 spectateurs de façon arbitraire. En effet, plus de 12.000 personnes avaient acheté leur place » indique le producteur, étant donné que les spectacles ont lieu en configuration assise, mais avec plus de 2.000 personnes par soir. Ainsi, il annonce également les nouvelles dates des représentations : elles auront lieu respectivement les 29 avril, 3 et 6 mai 2022 à Limoges, Pau et Bordeaux. Tous les billets restent valables : « Nous avons hâte de vous retrouver (...) On se retrouve très vite pour partager ensemble ce beau spectacle ». Si la situation sanitaire s'améliore, le spectacle "Je vais t'aimer" devrait reprendre le 11 février 2022 à Lyon avant de poser ses valises à Nice, Caen, Toulon, Montpellier puis à la Seine Musicale près de Paris pour une résidence entre le 20 mai et le 19 juin prochains.

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Le musical "Je vais t'aimer" autour des chansons cultes de Michel Sardou a débuté le 21 octobre dernier au Zénith de Lille. C'est d'ailleurs dans le Nord qu'a été conçu en grande partie le spectacle, comme l'expliquait Roberto Ciurlo : « En région, j'ai découvert une énergie différente. À Paris, notre spectacle n'est qu'un spectacle parmi d'autres. Ici, on sent une réelle envie. Quand j'ai décidé de créer ce spectacle populaire, ça ne pouvait être que dans les Hauts-de-France et nulle part ailleurs ».