Crédits photo : Manu Fauque
Le succès ne désemplit pas pour Lomepal. Le rappeur signe l'une des meilleures ventes de l'année avec son dernier album "Mauvais ordre", écoulé à 262.000 exemplaires depuis sa sortie il y a quasiment un an. En parallèle, son précédent disque "Jeannine" continue à cartonner puisqu'il compte 66.000 ventes depuis le début de l'année 2023 pour un total avoisinant les 650.000 copies écoulées. Et il en est de même sur scène : sa tournée des Zénith a déjà fait escale à trois reprises à l'Accor Arena de Paris et une nouvelle salve de dates est programmée pour la fin de l'année. En tout, 366.000 places ont été venduds, sans compter qu'il est l'un des artistes les plus présents dans les festivals cet été, de We Love Green au Cabaret Vert en passant par les Eurockéennes de Belfort ou les Vieilles Charrues.

Un virage pop assumé

Vous l'aurez compris, Lomepal est au sommet du monde et ce n'est pas près de s'arrêter. En effet, son titre "Decrescendo" est l'un des gros succès du moment puisque le morceau est 23ème du Top Singles mais septième de l'airplay radio tandis que son clip, dans lequel il est victime d'un accident de voiture, est le quatrième le plus diffusé à la télé actuellement. Alors qu'il aurait pu persévérer, Lomepal enchaîne cependant avec son nouveau tube pour l'été : "A peu près". Troisième piste de l'album déjà plébiscitée à 38 millions de reprises sur Spotify, ce titre prouve encore un peu plus l'orientation pop-rock du rappeur, lui qui nous conte ici l'histoire d'une rupture difficile, dont il semble persuadé qu'il peut reconquérir l'être aimé : « Rien qu'une petite entaille / Évidemment que je vais pas die / J'suis à peu près sûr d'être à peu près / Quelqu'un de solide / P'tite entaille / Si Dieu vеut, je vais pas die / J'suis à peu près sûr d'êtrе à peu près quelqu'un de solide ».




Et malgré son texte plutôt sombre, nul doute que les riffs oniriques du titre "A peu près" résonneront tout l'été, en attendant l'arrivée d'un clip. Sur France Inter, Lomepal explique que ce morceau « a eu beaucoup de vies différentes » : « J'ai eu cette idée de raconter l'histoire d'un mec dans le déni qui prend avec légèreté le fait que sa meuf est partie et qu'il pense qu'elle va revenir alors qu'on comprend bien qu'elle va pas revenir. Ça allait bien avec la mélodie d'avoir un truc très pop et très cool, alors qu'en fait c'est très tragique. Quand on a fait des versions moins pop, ça marchait moins bien, il fallait mieux assumer que ce soit comme ça ».