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Lara Fabian a fêté ses 50 ans en janvier dernier. Et pour célébrer ce grand cap, la chanteuse a donné le coup d'envoi de sa tournée mondiale "50 World Tour", depuis mise à l'arrêt à cause de la crise sanitaire due au coronavirus. Dans l'attente des retrouvailles avec son public, l'interprète de "Nos coeurs à la fenêtre" a reporté ses concerts en France, prévus à Lyon, Marseille, Le Cannet et à l'Olympia de Paris, en juin 2021. Mais pour marquer un grand coup, Lara Fabian a accepté d'être au coeur d'un documentaire, intitulé "Lara", destiné au Québec pour la plateforme Club illico. Revenant sur son parcours et son succès, l'artiste n'élude pas pour autant les drames de sa vie, comme le raconte Le Journal de Montréal, révélant notamment avoir fait une fausse couche en 2017 à l'âge de 47 ans (« Mon bébé n’avait pas de coeur »), tout en revenant sur l'escroquerie dont elle a été victime sur sa précédente tournée.

"Ma descente aux enfers a commencé"

Dans la bande-annonce du reportage, Lara Fabian partage des moments complices avec sa fille, ouvre les portes de sa maison, se confie sur son lien fort partagé avec son père, les critiques ( « J'ai toujours été très très aimée et très détestée ») mais aussi la presse, ou encore sa carrière américaine, qui ne s'est pas déroulée comme prévue. Selon Le Journal de Montréal, le documentaire avance l'une des raisons de l'échec du rêve américain de Lara Fabian : « Le clan Céline Dion, qui était également sous contrat avec Sony Music, n'est pas resté tranquille dans son coin ». Voyant en Lara Fabian une rivale sur le créneau des chanteuses à voix, « l'équipe de Céline Dion a joué dur, très dur », si bien que la chanteuse s'est retrouvée « parachutée vers une autre maison de disques, entourée d’inconnus qui voulaient la transformer en diva pseudo dance ». Les conséquences ont été terribles pour Lara Fabian. « Tu vas aller chanter "I Will Love Again" et tu vas mettre un Wonderbra et tu vas faire comme ça quand tu chantes. Alors là, non » explique la chanteuse face caméra, elle qui avait rencontré le succès à l'international avec son premier album en anglais "Lara Fabian" en 1999, et qui commençait à conquérir le public américain avant que tout ne s'arrête. « Et là ma descente aux enfers a commencé » ajoute-t-elle.

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Loin d'être amère aujourd'hui, Lara Fabian a expliqué lors d'une conférence de presse virtuelle que c'était « les règles du jeu » de ce métier, et préfère le voir comme un cadeau : « Je ne sais pas comment je serais passée à travers ce tordeur. Et croyez-moi, c’est tout un tordeur ». A l'époque, son équipe américaine voulait lui faire perdre du poids et modifier son image pour plaire au plus grand nombre. En janvier dernier, elle démentait d'ailleurs toute rivalité avec Céline Dion : « En quoi quelqu'un qui a été inspirant pour moi aurait pu me faire souffrir ? Les médias se sont servis de ça pour me faire souffrir. Je ne suis pas la seule à avoir été une tête de turc. La liste des personnalités qui ont été ciblées est longue... ». Bonne nouvelle pour les fans : le documentaire sur Lara Fabian sera diffusé prochainement sur RTL en Belgique et pourrait être acheté en France.