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France Télévisions apporte son soutien à la cheffe de la délégation française à l'Eurovision compte tenu des propos diffamatoires et outrageants tenus par La Zarra.
France Télévisions soutiendra en justice les éventuelles actions de cheffe de la délégation française.

Que devient La Zarra ? Depuis sa 16ème place à l'Eurovision avec "Evidemment" et une énorme polémique suite à son "doigt d'honneur" adressé à la caméra, la chanteuse est restée dans l'ombre, prenant simplement la parole sur Instagram pour appeler au boycott d'Israël pour l'édition 2024. A la surprise générale, elle vient de donner une interview sans tabou dans l'émission "Confidences" sur la chaîne YouTube Siham TV. Au cours de l'entretien, l'interprète de "Tu t'en iras" explique pourquoi elle a accepté de représenter la France au célèbre concours. « Dès que je suis entrée dans l'industrie, chaque année, on me demandait de faire l'Eurovision, je refusais parce que je viens du Québec, ce n'est pas diffusé au Québec. Je n'étais pas familière avec l'Eurovision » confie La Zarra, qui ne prenait « pas trop au sérieux » l'Eurovision qu'elle pensait « loufoque » ou « comme un cirque », avant de se laisser convaincre : « On m'a fait miroiter que c'est toi l'artiste, c'est ton titre, ça va être ta mise en scène... ».

"Quand tu es blonde, tu fais moins arabe"

Rapidement, La Zarra déchante, selon ses dires. « On m'a demandé en septembre, l'Eurovision c'est en mai, donc de septembre à mai, ce que je n'avais pas compris, c'est que j'allais être l'esclave de France Télévisions. Que j'allais pas pouvoir proposer ce que je voulais artistiquement sur la scène, que les coûts allaient être déduits de mon budget marketing pour mon deuxième album... C'était extrêmement dur » déclare l'artiste, qui veut alors se désengager : « Quand j'ai compris qu'on m'avait menti, qu'il y avait comme une manipulation autour de ça, j'ai appelé ma maison de disques, j'ai dit que je ne peux pas continuer à travailler avec eux, ils vont me tuer en fait. C'était hyper intense ». La Zarra dégaine ensuite une anecdote marquante qu'elle a très mal vécue. « J'étais brune quand ils sont venus me chercher. Mais il fallait absolument que je sois blonde, Marilyn Monroe, donc il y a une pression. (...) Je reçois un appel de la cheffe de la délégation, totalement énervée, dans la nuit : "Il faut que tu te décolores les cheveux. T'es arabe, avec les cheveux bruns tu as l'air trop arabe, quand tu es blonde, tu as l'air moins arabe, et les Français n'aiment pas les arabes ». Des propos qu'elle juge tout de suite inacceptables : « Pour moi, c'était du racisme ! ».

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"Tu deviens une prostituée"

Face à cette « psychose », La Zarra s'est alors sentie « coincée » et forcée de devoir aller au bout de son « mandat » : « Ça a été l'enfer du début à la fin. Ça a été l'expérience la plus traumatisante, pas à cause des médias, avant même d'arriver à Liverpool, c'était l'enfer ». L'interprète de "Diva" se compare aujourd'hui à « un pantin » : « Tu deviens juste une poupée. Le mot c'est que tu es une prostituée. C'est comme ça que je l'ai vécu. (...) Ne dis pas que tu es québécoise, que tu es marocaine, tu es française ! Ça a été une expérience désagréable ». À bout, La Zarra a donc voulu tout arrêter : « J'ai posté sur Instagram que j'étais plus capable, que je me retire, c'est fini. Ça a fait une crise. "Je te promets, on va changer, on va travailler correctement". Donc j'ai dit : "Non j'arrête le gluten". Donc on a dit que j'étais drôle. Non, je ne suis pas drôle, je voulais partir ». Quoi qu'il en soit, La Zarra travaille actuellement sur son deuxième album, en totale indépendance.