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dimanche 26 mars 2023 10:44

Depeche Mode : on a classé les albums du groupe, du pire au meilleur

Par Théau BERTHELOT | Journaliste
Passionné par la musique autant que le cinéma, la littérature et le journalisme, il est incollable sur la scène rock indépendante et se prend de passion pour les dessous de l'industrie musicale et de l'organisation des concerts et festivals, où vous ne manquerez pas de le croiser.
Depeche Mode est de retour avec son nouvel album "Memento Mori", moins d'un an après le décès d'Andrew Fletcher. L'occasion pour Purecharts de se replonger dans la discographie mythique du groupe et d'établir notre classement de ses meilleurs albums. Qui se classe premier entre "Violator", "Music for the Masses" ou "Playing the Angel" ? Découvrez la liste !
Crédits photo : Anton Corbijn

14. "Delta Machine" (2013)


Ça commençait pourtant bien. Pendant la conférence de presse pour présenter l'album, c'est un "Angel" à l'ambiance poisseuse qui avait été mis en avant. Puis est venu le moment d'écouter "Delta Machine". Et là, c'est le drame. Le 13ème album de Depeche Mode brille par sa faiblesse et sa paresse, faisant du Depeche Mode classique sans jamais chercher à réinventer une formule qui fait mouche depuis 30 ans. Si l'introductif "Welcome To My World", et ses ruptures de tons, pouvait présager d'un bon cru, la suite n'est malheureusement pas à la hauteur. Passé l'horripilant "Heaven" lancé en guise de (mauvais) lead single, "Delta Machine" enchaîne les fausses bonnes idées. "Secret To The End" contient des couplets efficaces mais s'effondre avec ses irritants « Should've been you » répétés en boucle. "Broken" et "My Little Universe" tournent très vite en rond, tandis que "Slow" et "Goodbye", qui permettent à Depeche Mode de retrouver une ambiance bluesy, font du surplace. Seules trois chansons sortent du lot : "Should Be Higher", tout de suite adoptée par les fans, et les plus up-tempo "Soothe My Soul" (une version live très énergique sur la tournée qui a suivi) et "Soft Touch/Raw Nerve". 3 titres. Sur 13. C'est peu sur un (très long) album qu'on n'a plus envie de réécouter.

A écouter d'urgence : "Soothe My Soul" et "Should Be Higher", les seules réussites
A zapper : "Slow", "Secret to the End"... Il y a le choix !




13. "Speak & Spell" (1981)


A l'écoute de "Speak & Spell", peu auraient parié que Depeche Mode serait toujours là 40 ans plus tard à remplir les stades du monde entier. Et pourtant... Sorti en septembre 1981, "Speak & Spell" a tous les avantages mais aussi tous les défauts d'un premier album. Arrivant au début de la vague new-wave et des Nouveaux Romantiques (Culture Club, Ultravox), Depeche Mode propose un album dans l'ère du temps mais dont la pop synthétique a franchement mal vieilli. Entre les paroles peu inspirées et des mélodies pas très marquantes, ce premier coup d'essai musical est assez vite oubliable. On peut notamment citer cet étrange "What's Your Name", croisement bizarre entre de la new-wave et une inspiration très Beach Boys. Mais l'avenir sombre et industriel de Depeche Mode se dessine déjà via un titre prometteur "Tora! Tora! Tora!". Et puis il y a "Just Can't Get Enough", l'un des tubes les plus emblématiques des années 80, qui a lancé la carrière du groupe et qui se détache clairement du reste de l'album. Rien que pour ça, "Speak & Spell" mérite une écoute.

A écouter d'urgence : "Just Can't Get Enough", dont on ne se lasse pas !
A zapper : "What's Your Name", ratage en règle

Le player Dailymotion est en train de se charger...



12. "A Broken Frame" (1982)


La voilà, la fameuse étape difficile du deuxième album. Un moment compliqué pour le groupe, désormais réduit à un trio après le départ précipité de Vince Clarke, parti fonder Yazoo (le tube "Don't Go") puis Erasure ("Oh l'amour !"), et qui doit faire suite à l'imposant succès de "Just Can't Get Enough". "A Broken Frame" est donc un album de transition mais aussi, il apparaît dès les premières notes comme une version 2.0 de "Speak & Spell". Les boys de Basildon ont appris de leurs erreurs et proposent un disque plus abouti et cohérent, toujours en plein dans la mouvance new-wave. Preuve en est avec les réussis "Leave in Silence" ou "My Secret Garden", même si le disque devient rapidement homogène. Et reste encore trop "simpliste" par rapport aux mastodontes qui vont suivre. Mais Depeche Mode peut compter sur les conseils avisés d'un jeune musicien, Alan Wilder, qui va devenir l'un des quatre membres indispensables de la bande jusqu'en 1995.

A écouter d'urgence : "Leave in Silence", très 80's mais efficace
A zapper : "'Satellite", instrumental répétitif




11. "Construction Time Again" (1983)


"Construction Time Again" est un album souvent oublié dans la discographie de Depeche Mode. Probablement parce qu'il arrive à une période de transition pour le groupe, qui quitte sa synthpop bubble-gum pour des sonorités plus froides et métalliques. Mais aussi parce qu'il est souvent réduit à sa thématique "politique" (on y parle d'apocalypse nucléaire et de critique du capitalisme) et à son tube "Everything Counts", troisième Top 10 britannique de la bande à l'époque. Sorti à l'été 1983, "Construction Time Again" est pourtant une belle bande-annonce de ce que va nous délivrer Depeche Mode quelques années plus tard. Preuve en est dès le trio d'ouverture, "Love, In Itself", "More Than A Party" (marqués par la voix plus mature de Dave Gahan) et "Pipeline" aux synthés de glace, préfigurant déjà le virage industriel à venir. Même si avec une moyenne de 4 minutes 20, certains morceaux ont tendance à traîner en longueur ("And Then...", "The Landscape Is Changing")... A l'image de sa pochette montagneuse, "Construction Time Again" est donc le premier album "froid" de Depeche Mode, un galop d'essai que le groupe confirmera quelques mois plus tard avec la machine à tubes "Some Great Reward".

A écouter d'urgence : "Everything Counts", indémodable
A zapper : "Pipeline", audacieux mais trop long




10." Exciter" (2001)


« Can you feel a little love ? » : c'est sur ces mots susurrés par Dave Gahan que débute "Exciter", 10ème album de Depeche Mode sorti en 2001. Un disque surprenant, dans tous les sens du terme. Car après la noirceur et l'ambiance électrique d'un "Ultra" accouché dans la souffrance, le trio trouve une sorte de légèreté et d'apaisement. Peut-être trop à l'écoute de cet opus beaucoup trop calme, décrit avec dérision par les fans comme l'album "soporifique" de Depeche Mode. Il faut dire que les up-tempo ne sont pas légion, Dave Gahan préférant se la jouer crooner sur fond d'électro douce façon easy listening. Les quelques titres qui ressortent du lot ("The Dead of Night", "I Feel Loved", single qui n'est pas passé à la postérité malgré un joli succès en Europe) sont d'ailleurs ceux où Depeche Mode retrouve sa noirceur d'antan. Et constituent les rares bons moments d'un disque trop souvent dans la retenue. Après 56 minutes plus ou moins calmes, l'ultime morceau "Goodnight Lovers" (au demeurant plutôt plaisant) se termine sur un long "chuuuuuuuut". Ça veut tout dire !

A écouter d'urgence : "I Feel Loved", single pas exploité à sa juste valeur
A zapper : "Comatose", littéralement ronflant




9. "Spirit" (2017)


Comme bon nombre de groupes des années 80 (U2 en tête), il est arrivé un moment où Depeche Mode a commencé à sortir des albums moyens, tout juste traversés par trois ou quatre morceaux mémorables. "Spirit" fait partie de cette catégorie et dévoile ses atouts d'entrée de jeu. "Going Backwards" s'affirme comme une des meilleures introductions de Depeche Mode post-2000, tandis que le refrain vindicatif du "Where's the Revolution" et le blues mélancolique de "The Worst Crime" font très efficacement le job. Le reste voit le très bon (sublime "Cover Me", efficace "So Much Love", "No More (This Is The Last Time)") côtoyer le plus dispensable ("Eternal", "Poorman"). On ne retiendra ainsi qu'une petite moitié de "Spirit". C'est peu mais c'est déjà ça, surtout après l'énorme déception "Delta Machine". Très rapidement défini comme "l'album le plus politique du groupe depuis Construction Time Again", "Spirit" multiplie en effet les thématiques sociales. On se demande où est la révolution, on tourne le dos à l'Histoire et on décrit un pauvre homme vivant dans la rue pendant que les entreprises gardent pour elles l'argent. Un Depeche Mode engagé, donc, pour un album qui a par instant ses fulgurances. "Memento Mori", son successeur qui vient de sortir, sera-t-il meilleur ? Réponse au fil des écoutes...

A écouter d'urgence : "Going Backwards", une des meilleures introductions du groupe !
A zapper : "Eternal", sans intérêt




8. "Ultra" (1997)


La sortie de "Ultra" le 14 avril 1997 tient du véritable miracle. Les trois années précédents ont été celles de l'enfer et des tensions ultimes pour Depeche Mode entre le départ d'Alan Wilder et l'overdose quasi fatale de Dave Gahan, déclaré mort cliniquement pendant deux minutes. "Ultra", premier album en trio du groupe depuis 1982, est né dans l'affliction et ça se sent. Transpirant la noirceur et le mal-être à chaque note de clavier et à chaque riff de guitare, "Ultra" est l'album d'un groupe torturé, exorcisant ses démons sur 12 pistes, allant du rock industriel à la Nine Inch Nails aux expérimentations plus électro-jazz, voire trip-hop façon Morcheeba ou Portishead. « Peu importe ce que je fais, je regarde toujours le canon de mon flingue » chante Dave Gahan, revenu littéralement d'entre les morts, sur l'introduction "Barrel of a Gun". Le tout avant de nous livrer les incroyables "The Love Thieves" ou "Useless", puis "Home", une des meilleures chansons interprétées par Martin Gore où le musicien se livre plus que jamais. Torturé mais entièrement cathartique. Dommage qu'après une superbe première moitié, la seconde partie de l'album, pourtant plus aventureuse musicalement (le bluesy "Freestate"), ne soit pas du même acabit. Pas "Ultra" bien du coup...

A écouter d'urgence : "Useless", intense et puissant
A zapper : "Insight", pas très intéressant




7. "Sounds of the Universe" (2009)


Cette si haute position aura de quoi surprendre les fans. Mais en vérité, "Sounds of the Universe" est un grand album de Depeche Mode. Ou tout du moins, il aurait pu l'être s'il avait bénéficié d'une meilleure production et d'une meilleure exploitation. Il est vrai, donner suite à "Playing the Angel", souvent considéré comme le dernier grand disque du groupe, était risqué mais le trio a habilement relevé le niveau. Et poursuit la veine industrielle de son prédécesseur, à l'image de l'ouverture façon atterrissage d'un vaisseau spatial sur le puissant "In Chains". Le rythme ne démord jamais : que ce soit sur "Hole to Feed", "Fragile Tension" ou "Miles Away/The Truth Is", Depeche Mode muscle clairement son jeu. Mais "Sounds of the Universe" souffre globalement d'un mauvais mixage, flirtant très souvent avec les sons saturés. Il en est de même pour l'exploitation, qui a privilégié "Wrong" et l'irritant "Peace" au radiophonique "In Sympathy" ou encore au bien-nommé "Perfect", qui restent deux joyaux cachés de la discographie du groupe. Souvent dénigré, "Sounds of the Universe" reste un album ô combien réussi, dont certaines chansons seront parfaitement transposées en live ("Come Back" en premier) sur la longue tournée mondiale qui a suivi. Certes, ces chansons n'atteignent jamais le niveau des "Precious" ou "Nothing's Impossible" de "Playing The Angel", mais Depeche Mode n'a perdu son talent et livre là son dernier vrai bon album en date.

A écouter d'urgence : "Perfect"... comme son titre l'indique !
A zapper : "Sleepwalker", interlude inutile




6. "Some Great Reward" (1984)


Le voilà, le vrai son de Depeche Mode. Avec son quatrième album "Some Great Reward", le groupe impose clairement sa patte sur la pop mondiale, une froideur industrielle où les sons métalliques sont légion. Un changement de son mais aussi de look : si Dave Gahan ne porte pas vraiment à merveille la coupe en brosse, Martin Gore, inspiré par ses multiples voyages à Berlin, adopte la jupe en cuir et le maquillage. Un virage qui permet à Depeche Mode de signer la première pierre angulaire de sa discographie, et le début de son âge d'or. Mais "Some Great Reward" est aussi l'album des extrêmes où les coups de fouets synthétiques de "Master & Servant" font face à la douceur de "Somebody" ou au groove d'un "Lie To Me". Avec ce sommet discographique, Depeche Mode signe son premier tube aux Etats-Unis avec "People Are People" (que le groupe déteste !) et choque la BBC qui a failli bannir des ondes les paroles SM de "Master and Servant". Mais Depeche Mode n'a que faire de ces "Blasphemous Rumours" tant il est lancé dans une course l'amenant au 7ème ciel. Preuve de ce succès dingue, le concert donné fin 1984 à Paris, initialement prévu à l'Eldorado (2.000 places), est reporté au Zénith puis à Bercy (17.000 places) face à l'énorme demande.

A écouter d'urgence : "Blasphemous Rumours", aussi sombre que riche, mais aussi le trop oublié "Lie to Me"
A zapper : "If You Want" par défaut, tant le reste tient la route !




5. "Black Celebration" (1986)


« A brief period of rejoicing ». Le mot d'ordre est clair : le Depeche Mode cru 1986 sera plus noir que jamais. Avec "Black Celebration", le groupe arrive à la quintessence de son univers sonore et graphique, mêlant électro industrielle et glacée, thématiques morbides et sensualité débordante, comme sur le génial "Fly On The Windscreen - Final", pièce maitresse de l'album. De "Black Celebration" à l'ironique "New Dress" (qui dresse un parallèle entre les guerres dans le monde et l'attrait des médias pour la garde-robe de Lady Di) en passant par "A Question of Time", "It Doesn't Matter Two", "Here Is The House" ou le morceau-titre "Black Celebration", Depeche Mode plonge dans une noirceur absolue pour en tirer un de ses plus beaux éclats. Et puis il y a "Stripped". Placée judicieusement au milieu du disque, voici là un des chefs d'oeuvre de Depeche Mode, qui n'a pas pris une ride et qui a défini à la perfection le son du groupe pour les années à venir. Pas étonnant que Trent Reznor de Nine Inch Nails, groupe pilier du rock industriel, cite "Black Celebration" comme une de ses principales influences.

A écouter d'urgence : "Stripped", aussi dark que sexy
A zapper : "Sometimes", faible décalque de "Somebody"




4. "Playing the Angel" (2005)


Une sonnerie d'alarme retentissante, des guitares crades, une voix profonde... Pas de doute, le Depeche Mode dark est bel et bien de retour sur cet album unanimement considéré comme le dernier grand disque de sa discographie. Il faut dire qu'après la douce électro de "Exciter", le groupe puise une énergie obscure, qui rappelle "Black Celebration" justement. Outre le méga tube "Precious" (qu'on retrouvait sur une compil' NRJ au milieu des Black Eyed Peas et Gwen Stefani, c'est dire !), on peut citer "John the Revelator" ou "Lilian", taillés pour le live, ou encore "The Sinner in Me" et "Nothing's Impossible", qui sondent la noirceur du duo Gahan/Gore. D'ailleurs, l'album contient les trois premières compositions de Dave Gahan pour le groupe. Un dernier coup de maître qui s'est soldé par un énorme succès critique et public ainsi qu'une tournée mondiale de 123 dates.

A écouter d'urgence : "Nothing's Impossible", bijou de noirceur
A zapper : "Suffer Well", pas le meilleur choix de single




3. "Music for the Masses" (1987)


On attaque le trio de tête... avec trois albums qui se suivent chronologiquement. Débutons avec "Music for the Masses", pierre angulaire de la carrière de Depeche Mode. Sorti en 1987, celui-ci marque le pinacle d'un groupe qui s'apprête à devenir le roi du monde. Avec dans sa poche, un album magistral. Même s'il ne s'agit pas des morceaux les plus connus du grand public, ses singles sont devenus indissociables du répertoire du groupe, que ce soit le sensuel "Behind the Wheel", l'entêtant "Strangelove" ou l'hymne absolu "Never Let Me Down Again", récemment remis au goût du jour par la série "The Last Of Us". Mais judicieusement placés sur l'album, ces trois titres en cachent d'autres qui font parties des plus belles chansons de Depeche Mode : "The Things You Said", mystique ballade synthétique chantée par Martin Gore ou encore l'incroyable "Nothing". Plus que jamais, Depeche Mode crée un univers sonore unique avec ce "Music for the Masses", qui culminera par un concert mythique au Rose Bowl de Pasadena (Californie) devant 65.000 fans en folie en juin 1988. Une légende est née !

A écouter d'urgence : "Nothing", injustement oublié
A zapper : "Little 15", trop répétitif




2. "Violator" (1990)


Le classer premier aurait été trop évident. C'est donc la médaille d'argent que récolte "Violator". L'album de tous les superlatifs qui permet à Depeche Mode d'accéder au statut de superstar mondiale grâce à ses 8 millions de disques vendus. Un disque-fleuve dont on retient beaucoup trop souvent ses singles tubesques que sont "Policy of Truth", "World In My Eyes" mais surtout "Personal Jesus" et "Enjoy The Silence". Ce serait oublier la puissance d'un "Halo" ou les ténébreux "Waiting for the Night" ou "Clean", où la voix de Dave Gahan atteint des profondeurs inattendues. Seule petite ombre au tableau : les deux titres chantés par Martin Gore ("Sweetest Perfection" et "Blue Dress") sont loin d'être ses plus réussis…

A écouter d'urgence : "World In My Eyes", LE sommet de l'album...
A zapper : ... suivi d'un "Sweetest Perfection" pas très mémorable




1. "Songs of Faith and Devotion" (1993)


Souvent les meilleures oeuvres naissent dans la douleur. "Songs of Faith and Devotion" est de celles-ci. Composée en 1992 par un groupe plus divisé que jamais et un Dave Gahan aussi addict au grunge qu'à l'héroïne, il s'agit pourtant là du véritable chef d'oeuvre de Depeche Mode. Un album qui couvre de nombreux genres différents tout en étant extrêmement fluide (grunge, trip-hop, électro, gospel, lyrique) et sur lequel Martin Gore met des mots sur les maux de Dave Gahan. Comment ne pas frissonner à l'écoute du puissant "Walking In My Shoes", devenu un classique du groupe sur scène, d'un poignant "Condemnation" et de son choeur gospel, d'un "Get Right With Me" arrivant juste en plein boom du trip-hop ou encore d'un "Higher Love" à l'intensité théâtrale ? C'est simple, aucune de ces 10 chansons de foi et de dévotion n'est à jeter, le groupe atteignant ici son apothéose. Avant d'enchaîner avec le "Devotional Tour", la meilleure tournée d'un groupe au bord de l'implosion entre problèmes de drogue (ce qui causera l'arrêt brutal de certains concerts), d'alcool et dépression sévère.

A écouter d'urgence : "Get Right With Me", véritable joyau !
A zapper : "Rush" à la limite...

Pour en savoir plus, visitez depechemode.com, ou leur page Facebook.
Écoutez et/ou téléchargez la discographie de Depeche Mode.

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