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Au Stade de France, DJ Snake écrit sa légende et fait une annonce capitale sur la suite de sa carrière

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Hier soir, DJ Snake a retourné le Stade de France avec un concert d'anthologie ponctué d'invités prestigieux, de murs de la mort et de surprises inattendues. Parmi elles ? Un single inédit et une annonce de taille sur... son prochain album !
Bestimage
Il fallait avoir le coeur bien accroché hier soir pour oser s'immiscer parmi la foule de 80.000 spectateurs rassemblés au Stade de France pour le concert géant de DJ Snake. Une date historique à plus d'un titre car en plus d'avoir affiché complet en 3 minutes à peine, ce "final show" est annoncé comme le dernier concert de la carrière du roi des platines. « Le Stade de France, il n'y a pas plus grand et plus iconique » a répété le producteur franco-algérien durant le marathon promo ayant précédé cet ultime rendez-vous, pour lequel DJ Snake a soigné les détails. Pour chauffer la foule avant son set, l'artiste a fait appel à deux pointures en première partie : le prodige de la french touch Madeon et la légende d'Ibiza Tiësto, entrée sous les acclamations sur "Non je ne regrette rien" d'Edith Piaf. Ça ne s'invente pas !

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"Voilà ce qu'on fait : on rassemble les gens"


Les grandes icônes de la pop culture se sont d'ailleurs entremêlées dans un joli melting pot tout au long des deux heures et demi du spectacle, voulu et pensé comme une grande communion. Revendiquant le métissage de sa musique, DJ Snake sait aussi bien rassasier les amateurs de sensations fortes à l'aide de fulgurantes déflagrations électro-dubstep que faire voyager le public en fusionnant reggaeton, hip-hop et son oriental. Les "Loco Contigo" et autres "Disco Maghreb", couplés à des impressionnants jets de flamme et des milliers de bracelets clignotant à l'unisson, ont rappelé la véritable force de DJ Snake. « Voilà ce qu'on fait : on rassemble les gens, de différentes couleurs, de différentes origines. C'est ça la France » a souligné le héros du soir, très communicatif avec le public et qui a longuement pris le temps de remercier toutes les personnes lui ayant permis, de près ou de loin, d'atteindre ce rêve ultime de jouer au Stade de France.





Rim'K et Kool Shen en guest


N'oubliant pas qu'il a grandi à « 15 minutes » de l'arène de Saint-Denis, DJ Snake, arrivé sur les lieux avec le RER B (oui, oui), a tenu à rendre hommage aux figures qui l'ont inspiré : Rim'K du groupe 113, venu scander son mythique "Tonton du bled", Kool Shen pour une leçon de "Seine-Saint-Denis Style", mais aussi... Céline Dion, dont il a fait fredonner aux 80.000 spectateurs le tube "Pour que tu m'aimes encore" en intégralité, sous une pluie d'étoiles. Magique ! Déterminé à offrir le maximum de souvenirs impérissables à ses fans, DJ Snake a profité de son passage au Stade de France pour mettre en boîte le clip de son nouveau single "Paradise" avec Bipolar Sunshine, relecture du fameux "Another Day In Paradise" de Phil Collins, avant d'officialiser l'arrivée de son nouvel album tant attendu. Six ans après "Carte blanche", "Nomad" débarquera dans les bacs le 5 septembre prochain !



Alors que les « Ici, c'est Paris » ont fusé une bonne quinzaine de fois dans l'enceinte gonflée à bloc, DJ Snake a aussi réalisé l'impensable : un redoutable mur de la mort avec la fosse du Stade de France, séparée en deux vagues pour une collision des extrêmes au pic du morceau "Big Band", avec Crankdat en renfort. Les écrans géants ont eu beau afficher « Danger Zone », des milliers de fans en transe se sont joyeusement foncés dessus en sautant dans tous les sens pour former une mer déchaînée. « Je suis prêt à payer une amende pour continuer jusqu'à minuit » a lâché le producteur, aux anges, soucieux de prolonger la fête jusque tard dans la nuit.

A LIRE - Ni "Lean On", ni "Let Me Love You" : DJ Snake révèle quelle est sa chanson préférée

C'est finalement à 23h30 et sous un feu d'artifice scintillant de mille feux que "Let Me Love You", son tube aux 2,5 milliards de streams sur Spotify, a sonné la fin des hostilités... Du moins, jusqu'au coup d'envoi de son afterparty à Bercy, qui a eu lieu dans la foulée. « Paris du fond du coeur, merci. C'était pour vous, pour les miens » a lancé DJ Snake, dont on peine à croire qu'il s'agit de la dernière véritable apparition scénique. À l'Accor Arena, c'est avec son nouvel alias The Outlaw qu'il a relancé une pièce dans la machine...

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