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Le 11 mars prochain, la France célèbrera les 45 ans de la disparition de Claude François. Une idole pour plusieurs générations, qui continue de séduire un large public. Et c'est là tout le travail de ses ayant droits dont son fils Claude François Jr., qui vient de sortir un double vinyle collector "French Disco Icon", contenant notamment des remixes inédits. « C'est une nouvelle écoute. Ça entretient l'intérêt pour l'oeuvre. On l'inscrit dans la bande originale de la vie d'une nouvelle génération » confie-t-il sur RTL, guidé par une seule obsession : que Cloclo « continue à être dans le quotidien » des Français malgré son absence. Et si ses chansons comme "Magnolias for Ever" traversent le temps sans prendre une ride, pour Claude François Jr. l'explication est toute trouvée : « Le répertoire et la force fédératrice de ce répertoire. Il est festif. C'est un répertoire qui va marquer les fêtes de famille, les premières sorties en discothèque, le bal du 14 juillet... C'est un répertoire feel good qui apporte du bonheur dans le quotidien des gens. C'est bien produit ».
"Il n'est plus là pour se défendre"
Pour autant, l'image de Claude François est régulièrement écornée, puisque Michèle Torr, Stone ou encore Roger Morizot, le régisseur historique de l'Olympia, ont récemment révélé une autre facette de l'artiste, décrit comme un tyran narcissique, « odieux » et « excessif ». Des déclarations qui font bondir son fils. « Non seulement ça me blesse mais ça me met en rage parce qu'il n'est plus là pour se défendre » a-t-il expliqué sur RTL, regrettant tout ce déballage médiatique. « Je trouve qu'il y a beaucoup d'incivilités, de manque de respect et de savoir-vivre de la part de plein de gens qui se permettent de récupérer des ragots et d'en faire des vérités, ça m'insupporte » a poursuivi Claude François Jr., qui se retrouve totalement impuissant face à la situation : « Je suis battu juridiquement parce que je n'ai pas de texte de loi qui me protège ».
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Aujourd'hui, « on peut dire ce qu'on veut » sur Claude François ou sur une tout autre personnalité publique disparue, sans être inquiétée par la justice. « On peut dire qu'il se tapait des chèvres en tirant des rails de coke, aujourd'hui, je n'ai pas de recours » a expliqué son fils, sans mâcher ses mots. Et il l'assure : « C'est un vrai problème qui va toucher tous les artistes ». Pour autant, malgré les critiques, il préfère garder de Claude François l'image d'« un homme pressé » mais surtout d'« un père aimant ». Même s'il reconnaît que son père n'était pas parfait. « Il était aussi chef d'entreprise, compositeur, homme de scène... Quand on met tout ça bout à bout dans son planning, évidemment qu'à un moment on devient tyrannique, on devient dingue sur l'incompétence des gens » a-t-il expliqué, rappelant que Claude François avait « un devoir d'exigence envers lui-même » et qu'il en attendait autant des autres.