Crédits photo : Micha Patault / Because
Christine and the Queens fait peau neuve pour son nouvel album "Redcar les adorables étoiles". Redcar, comme le nouveau nom du chanteur, élégant en costume et au gant rouge qui « écoute des tubes des années 80 en boucle », pour l'ère de ce troisième opus, dont la sortie a été décalée au 11 novembre après une blessure survenue durant des répétitions de son spectacle. Car l'interprète de "Je te vois enfin", qui souhaite désormais être genré au masculin, a imaginé un projet ambitieux. « Redcar n'est que le début. Tout ceci est un opéra. Il prendra le temps de se dévoiler comme il se dévoile à Redcar, à mesure que lui acte sa folle liberté. Des anges et des étoiles, le verbe souverain, le coeur comme centre » indique un communiqué énigmatique.

Une exposition à Paris supervisée par l'artiste

L'album "Redcar les adorables étoiles" sera donc imbriqué dans une oeuvre plus vaste mêlant musique, danse, chant, expression scénique et théâtre. Deux représentations sont d'ailleurs programmées les 9 et 10 novembre au Cirque d'hiver à Paris pour lever le mystère sur ce puzzle conçu par Redcar, dont on découvre aujourd'hui la troisième pièce. Si la très jolie déclaration d'amour "Rien dire" fait office de single en radio, l'inédit "La chanson du chevalier" fait aujourd'hui son apparition avec un clip réalisé en partenariat avec la maison de ventes aux enchères Sotheby's, dans le cadre de l'exposition d'art moderne et contemporain "Modernités" qui débutera le 19 octobre à Paris, sous l'égide de Redcar (ex-Christine and the Queens).




Dans cette vidéo, Redcar, dont la peau est recouverte de paillettes, exprime ses pensées secrètes par le biais de la danse au milieu d'un décor où trône la sculpture de l'Age d'airain de Rodin. « Je me considère comme camarade du jeune homme. Pas plus vivant que lui ni plus savant que lui, non, et toujours élève du mouvement, comme lui. Je me considère comme camarade ivre, ravi, de ne plus être si seul. Dans son corps sculpté du néant, immobile quand blessé, stupide d'être si amoureux. Le point de départ est la vie de ce corps, que je reçois, en tant que performer, moi-même marteau pour l'airain puis résonance, jusqu'aux confins de la pièce » explique Redcar dans une note d'intention, que l'on voit ici virevolter, avec une caméra qui épouse la musculature de son corps, autour de la statue, alors qu'une mélodie baignée de synthétiseurs accompagne ses désirs sensuels (« Je me languis de toi ») et son « combat des lumières ». Une performance qui ne laissera personne indifférent !