Crédits photo : Pochette de Chimène Badi
Trois ans après son dernier album "Chimène", Chimène Badi s'apprête à faire son retour en musique avec un projet qui lui tient à coeur : un album de reprises d'Edith Piaf. « Ça faisait longtemps que j'avais envie de faire un hommage à Edith Piaf, des années ! Mais je ne me voyais pas chanter des chansons comme "Non je ne regrette rien" à 20 ou 25 ans. Pour moi, il fallait que je vive des choses, que j'ai mes expériences de femme entre autres, pour incarner comme il se doit les chansons, sinon ça n'aurait pas été authentique. Je voulais les vivre » explique l'artiste dans une interview à paraître sur Purecharts. Un disque pas comme les autres qui est né pendant le premier confinement, alors que la tournée de Chimène Badi s'était arrêtée. Durant ce spectacle, elle reprenait justement "Non je ne regrette rien", et c'est tout naturellement que la chanteuse a eu envie de rendre ce véritable hommage à la Môme.

"Laissez-le moi, encore un peu, mon amoureux"

Un hommage qui prendra donc forme sur un album intitulé "Chimène chante Piaf", qui sortira le 20 janvier prochain dans les bacs, tandis que Chimène Badi montera sur la scène mythique de l'Olympia, si chère à Edith Piaf, le 22 janvier 2023 pour présenter ce disque renfermant les plus grandes chansons de la Môme. Avant une grande tournée ! Après avoir choisi "Non je ne regrette rien" comme premier extrait, la chanteuse dévoile aujourd'hui un autre morceau qu'elle revisite avec ferveur : "Mon Dieu". Un titre bien connu du répertoire d'Edith Piaf, écrit par Michel Vaucaire et composé par Charles Dumont, sorti en 1960, soit trois ans avant sa mort, et sur lequel elle semble évoquer avec intensité la disparition de l'homme de sa vie, Marcel Cerdan, décédé brutalement en 1949.

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« Mon Dieu mon Dieu mon Dieu / Laissez-le-moi / Encore un peu / Mon amoureux » : sur des accords de piano puis des envolées de cordes, Chimène Badi s'approprie ce texte déchirant avec sa voix pleine de douleur qui se déploie au fur et à mesure de la chanson, produite en crescendo par Tiborg, pour un final dramatique. Puissant !