Crédits photo : Abaca
En quelques années, Rosalia s'est imposée comme l'une des icônes de la pop mondiale. Et les chiffres sont là pour le prouver ! Plus de 39 millions d'auditeurs sur Spotify se déhanchent chaque mois sur ses titres caliente, et trois d'entre eux comptabilisent plus de 500 millions d'écoutes : "La Noche De Anoche" avec Bad Bunny (800 millions de streams), "Con Altura" avec J Balvin (679 millions) et "Despecha", son dernier tube en date qui a amassé 551 millions de streams en l'espace de six mois. Il faut dire que le single, remixé avec Cardi B, a été matraqué massivement sur les radios et notamment en France, où il est resté numéro un de l'airplay général durant trois semaines. Rosalia a même achevé sa tournée mondiale en apothéose par un concert à l'Accor Arena, le 18 décembre dernier ! Son dernier album "Momomami" est d'ailleurs certifié disque d'or en France. Pour la star de 29 ans, la nouvelle génération de popstars dicte ses propres lois. « Des chanteuses et musiciennes extraordinaires comme Joni Mitchell ou Amy Winehouse nous ont montré la voie. (...) Mais on parle de comètes : elles étaient terriblement seules dans leur voyage. Tant qu'on garde les artistes isolés, on peut les contrôler... Mais cela est fini. Aujourd'hui, les femmes ont pris du pouvoir dans la musique, et avancent en se tenant la main » confie-t-elle dans les pages de Madame Figaro.

"Lie like you love me"

Aux derniers Latin Grammy Awards, Rosalia a fait une razzia en remportant pas moins de 8 prix dont celui de l'Album de l'année, du jamais vu pour une artiste féminine. On aurait pu penser qu'après cette année faste et la fin de sa tournée mondiale, l'interprète de "La Fama" avec The Weeknd allait prendre du repos bien mérité. Pas du tout ! La voici déjà de retour, prête à braquer les compteurs, avec le single inédit "LLYLM", acronyme de la phrase « Lie like you love me » ou « Mens-moi comme si tu m'aimais » en français. Une chanson produite par Sir Dylan ("Hentai"), David Rodríguez ("Bizcochito") et Noah Goldstein (Kanye West) dont elle co-signe les paroles, écrites à la fois en espagnol et en anglais.




Le récit dressé dans ce titre charnel mais plus calme que ses derniers hits, d'avantage influencé par le flamenco traditionnel avec ses "palmas", tourne autour d'une histoire d'amour non réciproque : Rosalia a le béguin pour un homme qui ne partage pas ses sentiments passionnés. Mais elle est prête à tout, et même à ce qu'il prétende l'aimer, pour se donner à lui... « I don't need honesty / Baby, lie like you love me, lie like you love me / Covеr me in a dream / I'll be yours or fantasy / Who needs thе honesty? / Baby, lie like you love me, lie like you love me / Maybe at the end, it becomes real enough for me » le supplie-t-elle sur le refrain, aussi éprise que désespérée. Un autre tube en vue ?