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Pendant que certains donnaient des concerts en direct sur Facebook, le confinement a permis à certains artistes d'avancer sur des projets nés durant la quarantaine. C'est le cas de la chanteuse Pomme, qui a publié l'EP éphémère "Quarantine Phone Sessions" voué à disparaître une fois le retour à la vie normale possible, ou Roméo Elvis. Le rappeur belge et frère d'Angèle a consacré son temps libre à la préparation d'un mini-album "Maison" constitué de cinq morceaux, comme à la belle époque de "Bruxelles c'est devenu la jungle" (2013), "Famille nombreuse" (2014) et "Morale" (2016). « "Maison" est une sorte d'apéritif avant mon second album solo » explique l'interprète de "Soleil" dans une note d'intention. Sans se départir de cette nonchalance habilement travaillée qui a fait le succès de son premier album "Chocolat", certifié disque de platine en France et en Belgique un an après sa sortie, Roméo Elvis livre ici ses états d'âme et raconte ses errances, notamment dans la piste d'ouverture, "Défoncé", qu'il a choisi d'exploiter en qualité de single.

"Dé-dé-dé-dé-défoncé"

Le titre de la chanson résume de manière explicite l'état d'esprit que décrit Roméo Elvis dans le texte. « Le vélo m'fait glisser dans le fond d'la ville, dans la descente (tiens, tiens), j'pense au bon d'la vie / Quand la montée commence, j'vois grandir le mal mais les efforts payent et font fuir le diable » confesse le rappeur sur une instru planante, prenant pour métaphore une virée en vélo pour décrire sa consommation de substances. Au diapason, le clip de "Défoncé" montre un Roméo Elvis complètement sous influence, qui n'arrive pas à trouver le sommeil et se laisse consumer par les effets du produit sous les stroboscopes. Prêt pour un trip jusqu'au bout de la nuit ?

Regardez le clip "Défoncé" de Roméo Elvis :