![]() Rock En SeineVar.inter, Pop, Rock » Pop, Rock
lundi 25 août 2014 16:20
Rock en Seine : Lana Del Rey in, Arctic Monkeys out... Les tops et les flops du festival
Par
Yohann RUELLE
| Rédacteur
Solide comme un roc ! Après une édition 2013 record, Rock en Seine n'a pas connu de baisse de tension. Dans le parc verdoyant du domaine de Saint-Cloud, Lana Del Rey, Blondie et Queens of the Stone Age ont fait rugir les décibels. Il est temps de faire les comptes et de distribuer les bons et les mauvais points !
![]() Éclectique ! Cette année comme les autres, Rock en Seine a orchestré la collision des extrêmes. Dans le cadre bucolique du Domaine de Saint-Cloud, le festival s'est rapproché de ses pendants britanniques (Glastonbury, V Festival) en optant pour une programmation composite, entre gloires passées (Blondie, The Prodigy), stars d'aujourd'hui (Lana Del Rey, Arctic Monkeys) et prodiges de demain (Flume, Jake Bugg). De quoi offrir un dernier parfum de vacances aux festivaliers venus se masser en nombre au coeur des jardins historiques dessinés par Le Nôtre. Au lendemain d'un week-end fort en émotions, l'heure est au bilan ! Les temps forts : Lana Del Rey, The Prodigy, Portishead« Can I have a cigarette please ? » Plus que la tête d'affiche, c'était LA star du festival. Autant adulée que détestée, Lana Del Rey ne laisse personne indifférent. Beaucoup de festivaliers l'attendaient au tournant hier soir, notamment vocalement. Même si sur certains refrains la diva est accompagnée d'une bande de soutien, elle a très bien chanté hier soir une douzaine de titres, pendant un peu plus d'une heure. Mais c'est surtout sur son attitude qu'elle divise. A la fois souriante et nonchalante, parfois trop statique, la chanteuse américaine entretient son image d'icône et donne du grain à moudre à ses détracteurs. La setlist, essentiellement composée de morceaux de son premier album "Born to Die" et sa "Paradise Edition", a permis aux non initiés de profiter pleinement du spectacle et des tubes "Video Games", "Born to Die", "Blue Jeans" et "Summertime Sadness". Et les fans dans tout ça ? Lana a été, à deux reprises, à leur rencontre au premier rang, prenant des photos, signant des autographes ou embrassant sur la bouche les plus chanceux. Pas de bisou du côté de Portishead la veille mais beaucoup d'émotions tout de même. Le groupe culte des années 90 a donné une prestation ![]() Les bonnes surprises : Janelle Monaé, La Roux, Flume, Selah SueLe règne de la gent féminine ! La présence vendredi soir de Debbie Harry de Blondie a créé des émules. Pop dynamite, R&B chic, soul brûlant : à la croisée des genres, la pile électrique Janelle Monaé et son orchestre ont claqué un show survolté, déversant fougue et bonnes vibes sur une foule illico gagnée par le démon de la danse. La mise en scène parfaitement huilée (la fausse syncope, imparable) a fait mouche : c'était la grande classe américaine. Il était aussi question de déhanchés sur les sets imparables de La Roux et Flume. Entre l'électro-pop so 80's de l'une et les déflagrations calibrées pour les clubs de l'autre, la flamboyante Elly Jackson et le jeune Harley Streten ont transformé la scène de la Cascade en dancefloor bouillant. Le retour tant attendu de Selah Sue n'a lui non plus pas déçu. Avec sa voix suave, l'artiste belge à la chevelure dorée a offert au public francilien la primeur des nouveaux titres de son album à paraître. Et ça s'annonce très, très bon ! ![]() Les découvertes : Junip, Mac Demarco, ALB, Feu! ChattertonPas simple de se mettre les festivaliers dans la poche quand son nom dépasse à peine les frontières d'un cercle d'initiés ! Nichée entre les aimants à public nommés Lana Del Rey ou Arctic Monkeys, une poignée de talents a pourtant su tirer son épingle du jeu. Les coeurs ont vibré au son des folk songs stellaires de Junip. La bande du suédois José Gonzalès (il fallait le deviner) se fait bien trop rare, elle qui n'a sorti que deux albums en 16 ans de carrière. Le final vertigineux sur "Line of Fire" était là pour nous le rappeler ! Beaucoup plus déglingué, Mac Demarco, qui a fini torse nu, a sifflé entre ses dents du bonheur des chansons californiennes tour-à-tour tapageuses et délicates. Côté frenchies, ALB a pris son temps avant de faire grimper la température, grâce à des pistes électro-pop fraîches et au potentiel tubesque certain, "Whispers Under The Moonlight" en tête. Mention spéciale à la poésie étrange de Feu! Chatterton, dont la mélodie très anglo-saxonne a fait planer le fantôme de Bashung sur le festival. Les déceptions : Arctic Monkeys, Clean Bandit, Warpaint![]() On a aimé : Les déguisements farfelus, l'exposition Rock'Art et ses belles affiches, les rafraîchissements gratuits, les goodies collector (lunettes, verre...), les blind tests, l'atelier graphique du Studio 13/16 du Centre Pompidou, les sandwiches raclette, les accès handicapés sur tout le site. On a détesté : La pluie, le prix des churros, les files d'attente interminables aux WC et aux food trucks, la répartition inégale de la programmation entre un samedi maigrelet et un dimanche ultra dansant, les festivaliers qui jouent des coudes.
Rock En Seine en interview
24/08/2016 - Le top départ est donné ce vendredi ! Durant trois jours, 70 groupes et artistes vont se produire sur les cinq scènes du festival Rock en Seine, qui investit comme chaque année le parc de Saint-Cloud près de Paris. Rencontre avec son fondateur et organisateur, François Missonnier.
Plus de Rock En Seine
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]()
A lire sur les forums :
Dans l'actu musicale
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Copyright © 2002-2023 Webedia - Tous droits réservés