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Contrairement à NTM, Michel Sardou en a bel et bien fini avec la musique. C'est désormais sur les planches que se produit le légendaire interprète des "Lacs du Connemara", jouant le rôle principal de la pièce "N'écoutez pas, mesdames" de Sacha Guitry, qui se joue actuellement au théâtre de la Michodière à Paris. En interview pour le Parisien, le désormais comédien l'affirme une nouvelle fois : pas question de revenir à la chanson, lui qui a terminé en fanfare sa tournée d'adieux le 12 avril 2018 à la Seine Musicale. « Oui. Je ne fais pas des adieux pour revenir trois ans après. Quand je dis les choses, je les fais » confirme le vétéran de la chanson française. Un arrêt qui l'éloigne aussi bien des Zéniths que des studios d'enregistrement : « La chanson évolue et la musique de maintenant s'adresse à un public différent. J'ai fait une émission avec Maître Gims qui m'a dit que, petit, on m'écoutait chez lui. C'est sympathique. Mais pour moi, une page est tournée ».

"Je ne mens pas"

Des propos qu"il clamait déjà quelques jours plus tôt au journal de France 2 : « Je ne mens pas et quand je leur dis au revoir, c'est pas pour revenir après. Parce qu'ils vont se dire, c'est un coup de pub qu'il s'est fait. J'ai pas envie de pub, j'ai pas besoin. J'ai passé 53 ans à chanter, des années merveilleuses, maintenant je me consacre à ce que j'aime aussi, c'est le théâtre ». Actuellement sur les planches, Michel Sardou a néanmoins fait le buzz ces dernières semaines avec ses coups de gueule chocs sur les plateaux de France 2 ou les ondes de RTL. Alors qu'il dit ne plus supporter certains de ses tubes (comme "La maladie d'amour" ou "Je vais t'aimer"), le chanteur a également clamé son dégoût pour un 21ème siècle marqué par les réseaux sociaux, l'appauvrissement de la télévision ou encore les limitations de vitesse. Si ses propos ont fait grand bruit, c'est à la surprise même du principal intéressé, comme il le confie au Parisien : « On en a trop fait avec ça. Pourquoi en faire tout un plat, ce n'est pas la première fois que je le dis… » explique-t-il tout en ajoutant qu'il s'agit d'une « posture » : « Regardez, on en parle et ensuite tout le monde veut me recevoir ».