Crédits photo : Montage Pure Charts
Depuis plusieurs semaines, Marie-Flore rencontre avec un beau succès avec son dernier titre "Mal barré", alors que son prochain album "20 ans" est attendu avant l'été. « Le nouvel album va être beaucoup plus ouvert. J'ai essayé de me raconter plus, mais aussi ce que j'observe beaucoup, des relations entre les gens, l'âge qui avance, et l'amour encore et toujours parce que ça reste mon thème de prédilection » explique la chanteuse sur RFM, en rupture avec "Braquage", sorti il y a deux ans et demi : « C'était un album très auto-centré, qui parlait d'une relation amoureuse que j'ai vécu. Là, pour ce nouveau disque, c'est vrai que j'ai, d'un point de vue personnel, pu élargir ma connaissance de soi. (...) Quand je m'en suis remise de tout ça, on prend plus de force, de recul, de hauteur sur les choses. Je crois que ça se ressent dans le disque, c'est ce que j'ai voulu explorer ».

"Je sais qu'il existe des peines heureuses et des joies tristes"

Et, en effet, ça s'entend dès les premières notes de son premier single "Mal barré", disco à souhait et pensé pour faire danser le public. Mais celles et ceux qui ont aimé la gravité de "Braquage" seront servis car Marie-Flore enchaîne désormais avec "Je sais qu'il est tard", une ballade mélancolique dans la lignée de ses précédentes chansons. « C'est le premier titre que j'ai écrit pour ce disque. A l'issue de l'écriture, je savais que ça sonnait le départ du disque. (...) C'est une chanson qui est super importante pour moi. Elle est très personnelle. Et quelque part, elle m'a aussi réconcilié avec l'écriture dans un moment où je n'y arrivais plus trop » confie l'interprète de "Tout ou rien", prête à toucher les auditeurs en plein coeur.

Regardez le clip "Je sais qu'il est tard" de Marie-Flore :



« Je sais qu'il existe, des peines heureuses et des joies tristes » lance-t-elle d'emblée avec son timbre qui broie du noir, avant de nous proposer un refrain sombre mais touchant, partagée entre un fatalisme chevillé au corps et une pointe d'espoir : « Je sais qu'il est tard, mais dis moi, je voulais juste savoir / Je voulais juste savoir / Peut-on s'aimer en un regard ? / Car sauf erreur de ma part / J'aimerais beaucoup te revoir ». Dans le clip "Je sais qu'il est tard", réalisé par Ben Berzerker et tourné en vertical, Marie-Flore entre dans une cabine téléphonique, avant d'enchaîner les saynètes « entre réalité et rêveries » où elle déverse ses sentiments, pendue au téléphone. « A la tombée de la nuit, Marie-Flore passe un appel dans cette cabine téléphonique vintage. Elle se livre, elle dit sa vérité. Elle se projette autrement pour se détacher de la réalité de cet appel. A l'aube, elle a dit ce qu'elle avait à dire vraiment et repart » nous explique une note d'intention.