Crédits photo : Capture d'écran Facebook
Madonna est une artiste de convictions. Depuis le début de sa carrière, la star américaine n'a cessé de repousser les frontières du politiquement correct pour secouer les consciences, braver les interdits et faire passer un message féministe, libertaire et politique. Une démarche essentielle qui en a fait l'une des plus importantes figures de la pop culture. Se définissant comme un « coeur rebelle », l'interprète de "Vogue" n'aurait manqué sous aucun prétexte la Marche des femmes organisée fin janvier pour protester contre le programme jugé rétrograde de Donald Trump. A Washington, devant des millions de citoyens et citoyennes, Madonna a étrillé le nouveau président des Etats-Unis avant d'interpréter son hymne "Express Yourself". « Bienvenue à la révolution de l'amour, à la rébellion, à notre refus d'accepter en tant que femmes cette nouvelle ère de tyrannie, où non seulement les femmes mais aussi les populations marginales sont en danger, où être unique et différent pourrait bien devenir un crime. Il aura fallu cette horrible période sombre pour nous réveiller » a-t-elle lancé, le poing levé.
"Welcome to the revolution of love"
Dans un monde où les droits des femmes sont une lutte de chaque instant, Madonna a souhaité apporter sa pierre à l'édifice. A l'occasion de la Journée internationale du 8 mars, l'artiste américaine a publié sur sa page Facebook un court-métrage qu'elle décrit comme « un hommage à toutes ces femmes qui se battent pour la liberté ». Réalisé par le duo de photographes Luigi & Iango, ce film en noir et blanc est divisé en huit chapitres. Dans le premier, alors qu'on entend des brides de son discours évoqué ci-dessus, Madonna fait son entrée dans une étroite ruelle accompagnée de deux molosses, arborant un look à la croisée des chemins entre Marlene Dietrich et un soldat nazi. La diva est ensuite rejointe par des danseurs blonds platine en uniforme qui s'élancent dans une chorégraphie sensuelle (et subversive).
L'action se téléporte alors dans un club de boxe où la chanteuse s'offre un corps à corps émouvant avec une demoiselle. Le sixième chapitre convoque l'univers de la mafia italienne, autour d'une partie de cartes, avant que Madonna ne se pare d'ailes blanches sur un toit de New-York. La dernière partie se déroule à la nuit tombée et s'achève par un drapeau brandit vers l'écran où il est écrit « We should all be feminists ». Une perle artistique !
Regardez le court-métrage "Her-Story" :