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Johnny Hallyday nous a quittés il y a cinq ans déjà. Tandis que Jean-Baptiste Guegan lui dédie la chanson "Saint-Barthélemy" sur son nouvel album, sa veuve Laeticia Hallyday multiplie les hommages. A travers une grande exposition qui démarrera dans quelques jours à Bruxelles ou un documentaire inédit "Johnny par Laeticia" diffusé sur M6 ce jeudi pour un portrait en toute intimité via des images personnelles inédites. « J'apprends à vivre avec le deuil, je n'ai pas d'autre choix que de vivre avec ce chagrin. On ne refait pas sa vie, on la continue. Continuer à faire vivre son oeuvre, à travers la promesse que je lui ai faite et qu'on s'est faite, est une grande partie de mon moteur quotidien » confie-t-elle dans un entretien accordé à l'AFP, tout en écrivant une lettre à Johnny Hallyday pour ce triste cinquième anniversaire de sa disparition.

"C'est doux, la nuit, de regarder le ciel"

« Tous les 5 décembre ne sont plus des jours ordinaires mais de toute façon elles sont rares les journées sans toi... Rares car en vérité, nous vivons ensemble chaque moment et c'est certainement toi qui m'aide à reprendre goût à la vie, à retrouver un sens à mon existence, car je sais que tu ne voudrais pas que nous soyons malheureuses. C'est grâce à toi que nous arrivons à nous reconstruire » dit-elle, le coeur serré, en s'adressant à lui : « Tu nous manques plus que les mots parce qu'ils ne seront jamais assez fort pour exprimer cette douleur encore forte de ton absence ». De son côté, David Hallyday, le fils de Johnny, a aussi tenu à lui adresser publiquement une pensée sur son compte Instagram. C'est dans une story éphémère que l'artiste a publié une photo de lui avec son père, partageant un moment de complicité. « C'est comme pour la fleur, si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c'est doux, la nuit, de regarder le ciel... » a-t-il écrit en légende, citant ainsi "Le petit prince" d'Antoine de Saint-Exupéry.

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A propos de son deuil, David Hallyday se confiait en interview à Purecharts il y a deux ans : « Il y a cette relation bizarre entre cette extrême douleur infinie, qui ne cicatrise jamais, et cette force en même temps qui t'envahit en disant : "Tu n'es plus un enfant". Je pense qu'on est toujours un enfant quand on a nos parents. Quand tu en perds un, tu l'es moins. Tu es un peu plus fort, tu as moins peur en général. Il y a cette relation ambigüe et paradoxale entre la douleur et la force ».