Crédits photo : Camille Vivier
Comme beaucoup d'artistes, Christine and the Queens offre régulièrement des concerts à domicile sur ses réseaux sociaux pour régaler le public en ces temps de confinement. Une période qui met un frein à la promotion de son EP "La Vita Nuova". « Je devais aller aux Etats-Unis pour défendre mon EP. Je devais faire quelques télés américaines, rester à Los Angeles et faire quelques sessions avec des musiciens » explique-t-elle dans les colonnes du NME. A la place, la chanteuse est isolée chez elle : « J'ai ramené du matériel sonore et j'écris beaucoup de nouvelles chansons. La créativité est une façon de parler avec mes émotions ».

"Les nouvelles chansons sont étonnamment pleines d'espoir"

Et ce confinement apparaît comme un « signe » pour Christine and the Queens : « Ça ressemble énormément à la manière dont je débute [l'écriture d']un nouvel album. Mon état d'esprit est différent parce que sur mon troisième album, je recherche quelque chose de vaste et de plus optimiste ». Loin de la mélancolie de "Chaleur humaine" et de l'assurance de "Chris", la chanteuse semble aujourd'hui prendre un chemin nettement plus positif pour créer son troisième album : « Les nouvelles chansons sont étonnamment pleines d'espoir et je ne me suis jamais décrite comme ça. C'est décevant parce que je ne sais pas quoi faire avec ça. J'ai toujours eu une âme française tourmentée. J'ai un concept très sympa pour le disque ».

L'interprète de "Damn, dis-moi" n'hésite pas à décrire ce nouveau projet comme « spacieux et ambitieux » : « C'est comme si je faisais un énorme bond en avant. Il est aussi possible que je délire durant mon confinement. Maintenant je me dis "C'est génial" mais peut-être que plus tard je me dirais plutôt "Ah c'est nul" ». Celle qui adorerait collaborer avec Tame Impala, MGMT ou Rosalia est également revenue sur l’accueil français mitigé de son album "Chris" dans les colonnes du Parisien : « J'étais surtout hyper triste pour le disque. Il était très sincère, plein d'espoir, avec une belle énergie. J'avais conscience que barrer mon nom aurait un côté sacrilège, mais il y a eu des malentendus et je me suis empêtrée dans des discussions parfois blessantes ». Espérons que le troisième soit nettement mieux applaudi !