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Le "Mental Tour" d'Yseult se poursuit aux quatre coins du monde. Dans les mois à venir, la chanteuse française, dont la popularité s'est envolée à l'international grâce au tube planétaire "Alibi" (575 millions d'écoutes sur Spotify) et sa performance aux JO de Paris 2024, fera résonner les titres rock de son album "Mental", comme "Bitch You Could Never" ou "Suicide", à Hambourg, Berlin, Amsterdam, Londres, Washington, Montréal, Los Angeles mais aussi Paris, pour un concert à l'Olympia programmé le 4 novembre. Pour apporter de la visibilité à cette tournée qu'elle finance elle-même, Yseult partage régulièrement du contenu sur ses réseaux sociaux. Mais une récente publication a déclenché une déferlante de messages à connotation raciste ou grossophobe.
"Je ne suis pas votre défouloir"
Sur une vidéo publiée début juillet, la chanteuse se transcende sur scène pendant un concert énergique. Et les internautes s'en donnent à coeur joie dans les commentaires. « Elle a morflé Beyoncé », « C'est quoi ce truc horrible », « Une vision d'horreur », « De la grosse daube cette musique », « Au secours », « T'as vraiment pas de miroir chez toi ??? », « J'espère que la scène est solide » peut-on lire parmi de (très) nombreux commentaires nauséabonds s'en prenant, pour la plupart, au physique de l'artiste. Une situation qui écoeure et désespère Yseult, qui ne pouvait pas restée sans rien dire. Durant le week-end, la lauréate d'une Victoire de la Musique a pris la parole pour dénoncer publiquement ces comportements. « Ma page Facebook me dégoûte. Les commentaires racistes, grossophobes et haineux que je lis ici n'ont aucune place sur mes plateformes. J'ai déjà dénoncé ce type de comportements à plusieurs reprises et chaque fois, les médias français ont retourné ma parole pour la présenter comme de la victimisation » déplore l'interprète de "I Love You".
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Yseult assure s'être pris, en retour de bâton, « une vague d'insultes, de harcèlement et même de menaces de mort ». Aujourd'hui, l'artiste de 30 ans se dit « fatiguée de cette violence constante ». « Vos commentaires me répugnent. Je ne suis pas votre défouloir. Je suis une artiste, une femme libre et je mérite le respect » rappelle-t-elle à juste titre. Avant d'annoncer envisager une solution radicale pour mettre fin à cette vague de haine : « Je réfléchis très sérieusement à supprimer cette page ». Son appel à l'apaisement, alors que des voix s'élèvent pour prendre sa défense, sera-t-il entendu ?
