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Renaud est plus que jamais au coeur de l'actualité. Il y a quelques jours, on apprenait que le chanteur a été hospitalisé dans une clinique près de Montpellier pour subir des examens afin d'observer un emphysème, une maladie pulmonaire qui lui est causé par sa consommation excessive de tabac. En parallèle, l'interprète de "Toujours debout" est à l'honneur d'un coffret intégral de la troupe "La bande à Renaud" mais surtout d'une "Putain d'expo" qui vient d'ouvrir ses portes ce vendredi à la Philharmonie de Paris. « Il y a un an, il a fallu le convaincre. Il nous disait "Je ne suis pas mort!", puis il s'est pris au jeu, a ouvert ses archives et, maintenant, il brûle de venir » raconte aujourd'hui son frère jumeau David Séchan, à nos confrères du Figaro. A travers cette rétrospective, le public pourra se replonger dans les 40 ans de carrière du chanteur, via de nombreux objets rares ou collector mais aussi son engagement au fil des événements sociaux.

"Il pulvérise ses ventes de livres, de concerts et d'albums"

A l'occasion de l'inauguration de cette "Putain d'expo", Le Figaro consacre donc un reportage au chanteur aux 40 millions d'albums vendus en quatre décennies. Et ce succès intergénérationnel lui permet de posséder de nombreux tubes, qui passent toujours régulièrement, à la radio, et de vendre des albums chaque année, et donc donc toucher une belle somme en droits d'auteur ! En effet, selon le quotidien, la Sacem lui verserait 300.000 euros chaque année, auxquels s'ajoutent les 30% de royalties que Warner lui reverse sur chaque album vendu. Une jolie somme que l'on doit à un « contrat du siècle », négocié en 1985 par Bertrand de Labbey, son agent. A l'époque, Renaud avait touché 18 millions de francs, soit 4,9 millions d'euros, « d'avance ». Un succès qui n'est pas prêt de prendre fin, comme l'assure le journaliste Didier Varrod : « Paradoxalement, le Renaud d'aujourd'hui est aphasique mais, depuis son retour en 2016, il pulvérise ses ventes de livres, de concerts et d'albums ».

La célébrité de Renaud lui permet notamment de mettre en avant de jeunes artistes. C'est le cas de Gauvain Sers, qui a débuté en faisant les premières parties de sa tournée et se retrouve désormais à vendre des centaines de milliers de disques. « Quand il m’a imposé comme première partie du "Phénix Tour", je sortais de nulle part. En concert, il se préoccupait de savoir si le public écoutait nos chansons » rappelle l'interprète de "Pourvu" : « Renaud appartient au club très fermé des artistes à qui les Français pardonnent tout (...) Ses amis et ses fans lui pardonnent car il est entier et vrai ».