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Lio reprend la parole. Un mois après la mort tragique de son fils Diego, qui n'avait que 21 ans et qui s'est immolé par le feu, la chanteuse est de retour dans l'actualité pour évoquer une autre affaire très importante : le meurtre de Marie Trintignant par Bertrand Cantat, relaté dans le documentaire de Netflix "De rockeur à tueur : le cas Cantat". Au fil des trois épisodes, Lio revient sur son amitié avec l'actrice, l'emprise du chanteur sur elle, ou encore le traitement médiatique de l'affaire à l'époque, elle qui a été boycottée par l'industrie après ses prises de position contre Bertrand Cantat. « Valéry Zeitoun (patron de label chez Universal) m'a détesté. Il me trouvait folle, hystérique. Ce sont des gens puissants. (...) Je ne retrouve plus un seul contrat. On m'a refusé toute salle. Je n'ai jamais pu faire ma tournée. J'ai perdu tout l'argent que j'avais mis dans la pré-prod. J'ai juste dit ce qu'il s'était passé » a-t-elle expliqué sur le plateau de "C à vous" hier soir, pour dénoncer les répercussions sur sa carrière.
"Moi, je dois travailler"
Si Lio a été prise pour cible après ses déclarations dénonçant le féminicide de Marie Trintignant, notamment sur le plateau de Thierry Ardisson, les choses ont tout de même évolué, plus de 20 ans après. « A l'époque j'ai quand même reçu beaucoup de soutien des femmes, mais c'était "Je suis dans cette situation, je ne sais pas comment faire". Aujourd'hui, je reçois : "Vous m'avez sauvée. Votre prise de parole m'a donné le courage. J'ai réussi à partir, j'ai récupéré mes enfants, ça m'a pris dix ans mais je l'ai fait". Je dois dire que c'est bien tombé à cette période-ci précisément de recevoir ces témoignages-là. C'était formidable » a confié l'artiste en larmes, vivant le deuil de son fils. Alors que Lio a repris les concerts et qu'elle se retrouve sur des plateaux de télévision après cet événement tragique, elle subit d'ailleurs une vague de haine sur les réseaux sociaux.
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« J’ai reçu beaucoup de témoignages qui me disaient que je ne devais pas aimer assez mon fils pour pouvoir monter sur scène » relate l'interprète du tube "Amoureux solitaires", avant d'expliquer pourquoi elle a repris son métier malgré la douleur : « Moi, je dis simplement nécessité fait loi. Moi, je dois travailler et j’ai encore d’autres enfants, j’ai des petits enfants. Nécessité fait loi ».