Crédits photo : Photo promo "Born To Die"
Tous les projecteurs sont braqués sur elle. Dans une poignée de jours, Lana Del Rey dévoilera dans les bacs "Ultraviolence", attendu de pied ferme par les 5 millions de fans qui s'étaient laissés envoûter, il y a deux ans, par le premier disque de l'Américaine. Il faut dire que celle-ci a su, dès son premier clip "Video Games", créer un univers musical et visuel à part entière. Avec ses lèvres pulpeuses et son regard de biche, la belle a ravivé le mythe de la femme fatale hollywoodienne des années 50 et 60, jouant avec habileté de son aura mystérieuse. Sollicitée de toutes parts, en couverture de tous les magazines, Lana Del Rey est ainsi devenue une icône de mode en même temps qu'une star de la chanson...
"Ça ne me passionne pas vraiment"
Pourtant, n'allez pas voir en elle une nouvelle figure du féminisme ! Interrogée à ce sujet par le magazine Fader, la chanteuse de 27 ans le dit très clairement : elle refuse catégoriquement d'être considérée comme telle. « Pour moi, la question du féminisme n'est pas un concept très intéressant », lance-t-elle, se risquant à des comparaisons hasardeuses : « Je suis beaucoup plus captivée par, je ne sais pas, SpaceX et Tesla, ce qui se passe dans l'espace et les possibilités intergalactiques. Chaque fois que des personnes ressortent le drapeau du féminisme, je me dis : "Oh mon dieu...". Ça ne me passionne pas vraiment ».
Si elle ne se sent pas concernée, la diva intemporelle possède tout de même un avis sur la question. « Mon idée du vraie féminisme est une femme qui se sent suffisamment libre de faire ce dont elle a envie », affirme-t-elle avec aplomb. La chanteuse établit ainsi le parallèle avec ses propres vidéos, dont elle écrit elle-même les scénarii et n'hésite pas, bien souvent, à s'y mettre en scène, torturée et violentée par les aléas de l'amour...
Visionnez le clip "West Coast" de Lana Del Rey :